Archives > 2007-11

Je dis : nuit, et le fleuve des étoiles coule sans bruit, se tord comme le bras du laboureur autour d’une belle taille vivante.
 Je dis : neige, et les tisons noircissent le bois des skis.
 Je dis : mer, et l’ouragan fume au-dessus des vagues, troue les falaises où le soleil accroche des colliers de varechs.
 Je dis : ciel, quand l’ombre de l’aigle suspendue dans le vide ouvre les ailes pour mourir.
 Je dis : vent, et la poussière s’amoncelle sur les ailes, ensevelit les bouquets de perles, ferme les paupières encore mouillées d’images de feu.
 Je dis : sang, et mon cœur...

    Depuis la nuit des temps, les grands mangent les petits et les petits piquent les grands. Je suis une terreur chez les insectes, les myriapode et les arachnides. Pas de la bricole! Mes plats préférés? Les libellules d'un mètre de long, les mille-pattes énormes et les araignées gigantesques. Moi, je ne pique pas. Je n'ai ni dard ni aiguillon, aucun venin, et je m'appelle Pick....

  Après avoir contemplé la lune mon ombre me raccompagne Yamaguchi Sodô pour le haïku et Anita pour la photo.

  La tour de Babel , Francine Vidal, illustrations Elodie Nouhen Didier jeunesse Il est des textes qui ont sillonné toutes les routes, arpenté tous les chemins. Ils vous ont croisés...

  La rue pavée Ne l'est plus. Jacques Roubaud, in La forme d'une ville change plus vite, hélas, que le coeur des humains