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Cet après-midi, le ciel est redevenu aussi lumineux qu'avant-hier. Je me suis glissée dans mon hamac avec Mémé pour essayer de renouer avec le moment magique de la sieste littéraire de dimanche. Transat contre transat, Annie m'en avait lu les premières pages. Cela ne devait durer que quelques minutes, juste le premier chapitre, celui qui dit l'absence et le manque qui l'accompagne irrévocablement. "Depuis, il me manque du silence, les gestes simple d'une maison pauvre (...) Il me manque du bringuebalant, du tohu-bohu de maison rafistolée, une maison comme une carriole sans...

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