EXIT
lundi, 23 août 2010
Sur les blogs, le mot est lancé ces derniers jours: la rentrée, littéraire ou scolaire. Qu'importe, elle fait parler, on s'essaie à sortir des sentiers battus. Même le ministre de l'éducation nationale fait la sienne, dans un hebdo à la hauteur de ses réformes.
Dans le même temps, on interdit à certains -les Roms aujourd'hui et demain?- de continuer de fouler nos sentiers. Le mot d'ordre de cette rentrée: par là, la sortie.
On peut trouver cela honteux, mais c'est insuffisant.
On peut aussi signer la pétition Non à la politique du pilori, participer aux manifestations qui s'organiseront ici et là le 4 septembre. Cela suffira-t-il face à un gouvernement qui n'a que faire de nos paraphes et de nos cris?
8 commentaires
Vu le titre de "une" de Libé ce matin : "Une envie de gauche", et lu les articles de Laurent Joffrin.
Ce n'est pas grand-chose, mais le mot "gauche" veut encore dire quelque chose pour certains.
Hier soir, revu en DVD le film de Rohmer : "L'arbre, le maire, la médiathèque" (1992), et je ne me souvenais pas que François-Marie Banier (celui de l'affaire Woerth-Bettencourt) y jouait le rôle d'un directeur de journal socialiste !
La fiction dépassait, ici, la réalité !
M'en vais acheter le libé du jour et revoir le film de Rohmer.
Ce gouvernement doit faire vite avant la défaite, difficilement inenvisageable.
Donc, bâclages avant les bagages.
C'est plus facile de détruire que de construire, hélas.
@ Dom.A: j'ai bien peur que ce soit plus insidieux. Le gouvernement ne se sent pas en pleine débâcle. Il assure ses votes...
Pendant que certain(e)s rentrent, d'autres sortent, et d'autres, aussi, se font sortir manu militari.
Mais nous saurons nous venger, alors on pourra regarder les "sortants" de haut et leur tirer la langue, au moins.
(Merci la bacchante.)
@Chr. Borhen Soyez entendu...
Ce qui est effarant c'est le degré d'ignominie qu'ils n'hésitent plus à franchir. Même à droite, ça rechigne. je crains qu'ils ne fassent en effet le sale boulot avant de revenir avec des méthodes lénifiantes au moment opportun. Beurk!
La bacchante est lucide. Le gouvernement assure ses votes.
L'opposition est désarmée. 2/3 des français s'en sortent , une grosse minorité est dans la panade. A chacun sa merde!
L'état de la dette appelle des mesures drastiques qui vont se jouer selon les canons de l'économie ultra libérale. Alors le mot d(ordre est faire peur aux manants, les mettre au garde à vous, en rang par deux en file indienne.
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