J-1
lundi, 20 décembre 2010
Montée, ce matin, vers le panorama des côteaux de Seine, comme d'autres montent au septième ciel.
Entrelacs de branches entrecoupés d'entrevous glacés. La jambe s'enfonce jusqu'à hauteur de la cuisse, étonnée de ne plus rencontrer le chemin foulé tant et tant de fois. En haut, les repères ne sont plus, l'espace s'est calfeutré. Le panorama n'a d'autre existence que sa désignation.
Il ne reste plus qu'à rejoindre les lacis en contrebas avec leurs bonhommes de neige, stéréotypés, poireautés et carottés. On se prend à espérer d'autres formes échappées d'une imagination moins commune.
Et puis, dans la dernière ondulation du sentier, ceci, une certaine origine du monde...
J-1: Plus que quelques heures, vingt-quatre peut-être...
3 commentaires
La dame de glace
Courbure de sentier,
Eté qui n'est plus
Ci-gît les reliquat d'un feu d'été,
sous l'origine du monde.
@ moucheron: Serait-ce une chaude dame?
Être en beau maudit
dirait un québécois!
et pourtant Il fait fraite dewors...
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