Aujourd'hui première fois que.
vendredi, 26 octobre 2012
Il n'y a rien d'inutile en nature, non pas d'inutilité même.
Essais, III, 1, Montaigne
209/366
La première fois que j'ai vu cette carotte, je me suis dis que le coeur pouvait connaître de semblables entrelacements. Compacts, denses, à ne surtout pas agacer du couteau.
Hier soir, j'ai quitté ma colline et suis descendue jusqu'au silence de la Seine. Envie de le remonter à contre-courant, lui aussi. Au moment de passer sous la voie ferrée, le fracas d'un train. Bruits et lumières des compartiments projetés sur l'asphalte. Il y avait dans tout cela une fluidité inutile.
12 commentaires
Excellent weekend "Seinique" Madame Bacchante.
Inutile d'emporter ses carottes à Paris!
Je doute que la capitale en produise d'identiques.
Je ne pars pas à Paris, du moins pas aujourd'hui; c'est la Seine qui amène Paris ici.
l'un de mes livres de chevet..je mange des carottes jaune vif et prune sombre..un pur bonheur nature bio
Les prune sombre qui se prennent pour des betteraves.
Les deux derniers mots du billet me laissent songeur. Cette fluidité est-elle aussi inutile si on on se place du point de vue du voyageur ?
Je n'ai que le point de vue de la marcheuse à t'offrir.
Son et lumière de Seine.
puis silence et obscurité.
Mhmmm torturé les carottes un peu comme certain esprits en ce moment ;-) tant qu'il n'y a pas de baton noueux dans le coin...
Tiens, quand je tape sur ton peudo pour aller voir ce que tu as fait de la contrainte aujourd'hui, voici ce qu'on me répond:
Vous n'avez rien à faire ICI, désolé mais c'est privé...
Bonne journée.
les fanes restent dressées, c'est le sous terrain qui se complique, quelque chose de très humain.
Dire le lieu de passage de l'enchevêtrement des carottes aux fanes.
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