Aujourd'hui tissus.
dimanche, 16 décembre 2012
Ernest Pignon-Ernest, Naples
260/366
Au carrefour, la béance du papier,
Porte cochère vers les Enfers.
Un homme décharné,
le corps rendu à la ramification de ses os
le pagne posé en ultime pudeur,
traîné plus que porté
par l'acharnement d'un autre
qui un jour sera lui aussi
les bras ballants.
... et sur ma table, le chant VI de L'Enéide de Virgile, La porte des Enfers de Laurent Gaudé et le parcours napolitain d'Ernest Pignon-Ernest.
4 commentaires
l'autre n'a-til pas déjà eu les bras ballants ? Ne franchit-il pas de nouveau la porte juste pour conduire l'homme décharné qui à son tour.............
On imagine assez mal un quidam passer devant et repartir en sifflotant gaiement...
D'aucuns sont revenus des Enfers: Enée, Thésée, Orphée - faut-il avoir un nom se terminant en -ée? - peut-être celui-là aussi.
En tout cas tu es en bonne compagnie
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