Aujourd'hui ce qui vous empêche d'écrire.
vendredi, 25 janvier 2013
Photo de Bernard, en écho à celle d'hier
301/366
Il est un espace où j'aime avant tout écrire: dans les derniers plis de la nuit. Le monde silencieux m'y offre, jour après jour, un tête à tête avec les mots.
Ce matin quand j'ai soulevé une première paupière, l'usine en contre-bas donnait déjà sa cadence à la journée et les poubelles dans la rue avaient entamé leur étrange chorégraphie entre les machoires du camion. J'ai posé au sol un pied encore tout étonné de l'ivresse d'hier: les Latinistes en M1 qui se sont démenés comme des experts au-dessus des annonces de combats de gladiateurs que j'avais décrochées pour eux des murs de Pompéi et l'enthousiasme en M3 d'une Inspectrice pétrie d'humanité.
Je vais attendre un peu avant de poser le second pied et me blottir dans cet entre-deux.
10 commentaires
Je préfère écrire quand les dernières lumières de tous les grands veilleurs s'éteignent. Le silence alors est total et la concentration extrême.
Sympa que tout ce soit bien passé hier:)
"Les grands veilleurs", moi je les soutiens dans leur premier quart.
Une inspectrice pleine d'humanité, je me réjouis pour toi de cette belle rencontre et de tes élèves à l'unisson. Bon week-end !
Merci Tania. A toi aussi.
les oiseaux tournent le dos à la nuit. et s'en vont aider à allumer le jour.
En même temps que les résultats à la mi-temps du match Plabennec-Lille, j'avais pris des nouvelles dès hier soir de ce jour le plus long. Plabennec est sorti de la coupe la tête haute.
Victoire! Tu as bien passé l'exam et tu te rencogne dans ton lit.
Je reprends tes billets que j'ai ratés...je m'en faisais pour ton inspecteur/trice...alors ouf, elle était humaine, même très.
Te revoilà! Je me demandais justement où tu étais passée.
Isolée par un coup de foudre destructeur...
Bien contente de te retrouver, un reconnexion heureuse.
Les commentaires sont fermés.