Aujourd'hui moi je.
lundi, 25 février 2013
332/366
Hier, mes deux morveux ont emménagé dans leur nouvelle chambre respective. Inévitablement ils ont fait un tri. Moi, je savais bien qu'allait rapidement se poser la question des albums de littérature jeunesse. Ceux qu'on a lus et relus ensemble. A l'entrée de chaque nuit. En un rituel incontournable. Ceux avec lesquels se jouait quelque chose d'indicible. Ceux qui nous accompagnaient au camping et ceux qu'on ouvrait au sommet après une longue randonnée. Ceux qui sont devenus notre mémoire familiale. Mon fils est descendu, les bras chargés de son enfance et d'une pile aussi haute que lui de tous ceux-là: "Je n'ai plus trop de place sur mes étagères mais je ne veux pas qu'ils quittent la biquetterie. Je te les confie." Ce qu'il venait de déposer sur la table était d'une valeur bien plus inestimable que tous les albums photos et films super 8 réunis.
10 commentaires
Ici, c'est le Géant de Zéralda pour arriver à découvrir toutes les petites bêtes au fil des pages, et Loulou parce que apprendre la peur du lapin, ça c'est chouette ! et raconté des centaine de fois, sans arriver émousser l'attention des petits.
De Tomi Ungerer, c'est Otto, autobiographie d'un ours en peluche qui a été lu et relu.
Ici, c'est l'imagier du Père Castor...
Celui-là est le plus écorné de tous.
Bien vu, bien lu...
Merci pour ce beau billet.
la littérature jeunesse a déjà ses classiques, pour y avoir œuvré plus de dix ans, et garder toujours un œil dessus : (voir le site de l'anacoluthe via ahoui), j'aurais du mal à démêler les prefs des autres.
Ta dernière phrase en plus d'être très belle reflète une profonde et douce vérité. Chaque livre, avec son odeur, ses illustrations connues par coeur, son histoire tracée en lignes noires, raconte l'histoire des êtres chers : leur âge, le moment de la journée , l'ambiance de l'instant et toutes les sensations ressenties durant ses moments...Beau billet
Ici c'était Agnès Rosenstiehl et son "drôle d'alphabet, histoire d'une tarte aux pommes". Le gimmick préféré: "moi ma maman m'a mangé mes marrons"
combien de fois l'ai-je lu en classe ce chien bleu!
"Les bras chargés de son enfance" : j'aime beaucoup - et c'est merveilleux d'avoir ainsi transmis le sens des livres.
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