Autoroutisme
jeudi, 01 août 2013
Retour de Poitiers par l'A10 puis l'A28. Montée de la façade ouest. Après Tours, la circulation devient fluide, mes pensées un peu moins. Champ de blé divisé. Ca file droit sans anicroche. On regrette de n'avoir pas eu le courage d'emprunter le réseau des départementales. Le regard cherche malgré tout l'accroche d'un détail dans le paysage uniforme. Sur l'asphalte, des traces noires dessinent un rythme sinusal. On se dit que l'électrocardiogramme sur la bande d'arrêt d'urgence est celui d'un type mort. Se concentrer sur les deux voies. Faire abstraction de la marge.
Demain, descente de la façade est, par l'A6. Lyon puis Crest...
8 commentaires
Je vois que sur l'autoroute tu as réussi à rouler à la même vitesse que le paysage !...
Il lui est arrivé de me doubler.
l'autoroute a une écriture très ésotérique. quelques fois mieux vaut de ne pas lire.
L'autoroute, un oracle moderne?
C'est comme zigzaguer entre les nuages...
Ca aurait été bien utile aujourd'hui sur la façade est!
Le poète :
– Le ciel est par-dessus le toit ouvrant, pas si bleu, ni si calme. Qu'est-ce que je vais foutre de ça ? Ça ne rime à rien !
Et moi donc!
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