Poussière d'étoile
dimanche, 29 septembre 2013
Ce matin, en préparant mes cours pour les Biobios, j'ai recherché sur la toile un texte d'Hubert Reeves, Terre planète bleue. De fil en touche de clavier, je suis tombée sur une conférence de l'astro-physicien. Il y avait encore de la place dans l'amphi, je m'y suis assise et je l'ai écouté de bout en bout.
Ce n'était pas vraiment une conférence -les intervenants y sont trop souvent cérémonieux et sententieux- mais plutôt une bal(l)ade pétillante au milieu des interrogations métaphysiques de Woody Allen: Qui sommes-nous? D'où venons-nous? Où allons-nous? Que mangeons-nous ce soir? Dans une demi-pénombre -de celles qu'apporte le début de la nuit et qui rendent à la parole sa densité, - il nous a menés de la 1ère poussière d'étoile à la peut-être extinction de notre espèce. Juste avant que la lumière ne soit à nouveau, il a conclu par ces mots: " L’important ce n’est pas d’être optimiste ou pessimiste, c’est d’être déterminé".
En quittant l'amphi, j'ai repensé au documentaire de Patricio Guzman, Nostalgie de la lumière.
14 commentaires
nous ne sommes que poussières d'étoile, ce mot de Hubert Reeves : me transporte et m’atterre. c'est beau et terrible. @ +
Tu es poussière d'étoile et tu retourneras à la poussière d'étoile. Je trouve que c'est enthousiasmant.
le plus beau des hommes ne vaut pas la clarté du ciel. quelle photo! mazette!
La face visible de la lune!
Mangerons-nous des nuages ce soir? Croquons le sujet...jusqu'à voir les étoiles.
Croquons ou frottons sur du pain avec de l'ail!
Belle conclusion !
Conclusion déterminée!
Si seulement nous savions nous en tenir à cette belle définition alors que d'aucuns s'imaginent être le nombril du monde!
Proposition pour le Robert 2014
se dénombriler: accepter de laisser ses intérêt de côté.
Proposition pour le Robert 2014
se dénombriler: accepter de laisser ses intérêt de côté.
Ce n'est pas original, j'aime beaucoup le "cousin" Hubert, ses "parlures" et son humanisme...
Revu avec un vertige la bande-annonce de Nostalgie de la lumière.
Cieux immenses pour souligner notre insignifiance et nos espérances.
Nous sommes une partie, infime, de ce tout.
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