Dardennesque
samedi, 31 mai 2014
Il est quelques réalisateurs dont je ne manquerai à aucun prix le dernier film. Dès le premier jour de sortie. Sans lire aucune critique au préalable. En une confiance absolue. Les frères Dardenne font partie de ceux-là.
Il est quelques réalisateurs dont je revois l'intégralité des films après avoir vu leur petit dernier. Après deux jours et une nuit, j'ai donc sorti de leur boîte La promesse, L'enfant, Le silence de Lorna et Rosetta. J'ai réservé à la médiathèque Le garçon au vélo et ai grimacé en découvrant que Le fils n'y est qu'en cassette video.
Chez les Dardenne, les routes sont périphériques et lacérées par le passage des voitures. Elles longent une rivière ou une forêt. Les traverser se fait toujours au pas de course.
Chez les Dardenne, on enfouit souvent dans la terre du menu fretin et autre larcin.
Chez les Dardenne, on choisit d'approcher et de s'éloigner des personnages par de longs plans-séquence. Le dernier referme inévitablement le film "in medias res".
6 commentaires
Une invitation par la bande qui me plaît assez.
la prèle en vignette est bien une image qui colle aux ciné des frères, c'est la vie en images, résistante, pas toujours très jolie, mais profonde et exigeante qui va faire son bout de chemin en notre théâtre.
Vu récemment "Le gamin au vélo" : les images des Dardenne apprivoisent les personnages comme personne.
Comme Tania, vu "le gamin au vélo"; Poignant ce désir de séduire le père à tout prix. J'irai voir deux jours et deux nuits.
Comme toi, confiance absolue!
Ici je les vois plus tard mais qu'importe...!
Pas encore visionné le dernier.
Le soir de la proclamation à Cannes, papa et maman Dardenne avaient installés la tv au centre du salon pour les proches, quelques voisins : se faire le cinéma d'une troisième palme d'or, peut-être ?
Qu'importe, on sait déjà, comme eux, comme vous que c'est un bon film.
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