D'un nerf poétique
lundi, 11 mars 2019
Les Coquets, février 2019
Le week-end a été mécanique : remplir des bulletins, débiter des copies, remplir des bulletins, débiter des copies, des heures durant. En arriver à préférer le sort d'une des Danaïdes, voire même d'un Sisyphe. Oui prête à échanger ma table de labeur contre un seau percé à remplir ou un rocher à faire tenir en équilibre en haut d'une montagne pourvu que le grand air me fût rendu.
Pourtant quand tout au bout d'une ligne, j'ai lu ça : "Les minutes s'écroulèrent. Elle marchait dans ses pensées d'un nerf triste ", la ligne d'horizon est réapparue.
Presque aussi beau que de la ficelle de paille qui s'entortille comme une crosse de fougère.
4 commentaires
Il n'y a pas à dire, avec une phrase comme celle-ci, un beau voyage commence ;)
Il n'y a pas à dire, avec une phrase comme celle-ci, un beau voyage commence...
Excellent ! Bon courage, la bacchante. Ici le vent froid et la pluie rendent le grand air plutôt désagréable ces derniers jours.
Cette phrase...de quoi faire s'écrouler les piles de copies, et laisser l'imagination faire le reste!
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