Ô BUCK!
lundi, 06 août 2007
(...) O je ne veux surtout pas non commencer un livre par sa quatrième de couverture effroyable résumé propre à assécher toute écriture je veux dire oui à la première phrase aux sons de son verbe encore trébuchant surgi du tohu-bohu-en-vrac à elle la délicate tâche de mettre en route ou non mon cinéma mental
"Majestueux et dodu, Buck Mulligan parut en haut des marches, porteur d'un bol mousseux sur lequel reposaient en croix rasoir et glace à main"
Ainsi commence l'Ulysse de Joyce. Et apparaît à l'arrière plan le vers de l'Odyssée:
"Ô Muse, conte-moi l'aventure de l'Inventif"
Et d'imaginer le Mulligan en robe de chambre dans le rôle de la Muse à moins que ne lui colle mieux à la peau celui d'un Ulysse, inventeur de la mousse à rasée, bien décidé à en découdre avec l'Agitateur des marées hautes. Odysseus bing bang!
Il arrive que mon cinéma mental se joue de moi et me sorte une bobine mi-peplum mi-keaton hors de propos, bien que.... D'ailleurs, faites-moi penser à vous parler d'Oedipe schlac schlac de Sophie Dieuaide, écriture iconoclaste d'un mythe qui rend nos divans intarissables.
J'ai dit oui à la première phrase d'Ulysse je veux bien Oui dire oui aux suivantes et même à la toute dernière.
6 commentaires
Je vois qu'on a la même traduction de l'Ulysse de Joyce, mais sais-tu qu'une nouvelle traduction vient de paraître chez Gallimard, il y a deux ou trois mois ? Je rêverais de le lire dans la langue, mais j'ai des progrès à faire :-(
(où on se rend compte que les rita ont plagié Joyce)
Allez, Andy, quoi,
allez quoi dis-moi oui!
Chou
Andy
Dis-moi oui
Andy
Chou
Andy
Dis-moi oui
Chéri
:-)
Laurence: je vais justement à la médiathèque chercher cette nouvelle traduction.
La chasse aux palimpsestes, ça vaut son pesant de pépites d'or.
Bonne lecture alors ! moi aussi, je me lance dans les classiques de trois tonnes, j'ai acheté Don Quichotte dans la nouvelle (quoi que plus ancienne vu que déjà en poche) traduction. Génial ta médiathèque qu'a déjà la nouvelle trad de joyce. J'ai hâte de venir vivre vers chez toi :-)))
génialE... pour les fautes, hein...
Laurence: Tes cartons ne sont pas encore prêts?
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