Aujourd'hui ce qui craque.
lundi, 30 avril 2012
Les gisants de la commune, Ernest Pignon-Ernest, 1971
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Aujourd'hui ça craque de partout. Ca craque sur le blog de la pêche à la baleine au simple mot orange...Pas de vaines craquelures ou d'inutiles craquèlements qui n'effleureraient que la surface. Non, des cassures, des failles, des béances qui ont l'ampleur de ces géants de papier posés par Ernest Pignon Ernest sur les marches du sacré damné coeur, tours à la crème édifiées pour expier le crime courage des Communards.
La Commune, justement, Philippe Torreton la pleure dans sa lettre à Jean Ferrat. La tenancière de ces îles avait le choix entre plusieurs sites pour vous renvoyer à cette lettre, elle a choisi une officine vilipendée par un gouvernement dont les jours sont comptés.
La Commune, toujours, avec la compagnie des Lioralets accueillie à la Cartoucherie par Arianne Mnouchkine.
Mnouchkine, sera-t-elle là demain, dans les rues de Paris, avec ses Naufragés du fol espoir et ses banderoles peu communes? Demain, 1er mai, j'irai à la capitale et foulerai le pavé. Puis je pousserai sans doute mon pas jusqu'au cimetière du Père Lachaise et devant le mur des Fédérés, j'écouterai le silence qui n'en finit plus de craquer de ceux abandonnés à la fosse commune.
P.S. Quand chanterons-nous enfin Le temps des cerises, le coeur plus léger?
14 commentaires
Envie de chanter aussi "sans la nommer" de Moustaki !
Celle que l'on matraque, qu'on poursuit, que l'on traque et qui nous donne envie de la suivre jusqu'au bout?
Avec ma plaque de rue, je ne peux qu'abonder à ton P.S sans jeu de mots ! quoique... ;)
Justement tout est dans le jeu de mots et ça ne fait que commencer!
« L'oiseau chante, même si la branche sur laquelle il est perché craque, parce qu'il sait qu'il a des ailes. »
de José Santos Chocano
Ouf, un peu d'espoir donc.
Tu as oublié la V.O.
Voilà, voilà: " Canta el pájaro, incluso si se rompe la rama donde está instalado, ya que sabe que tiene alas"
Et j'ai oublié de te dire qu'il est beau ton billet.
Juste un tout petit pavé lancé.
J'irai aussi fouler, mais dans "ma capitale" à moi.
Oui il est beau ce billet. Foulons foulons....
Foulons de capitale en capitale!
J'ajoute ma plaque de rue à celle de K et foulerai les rues de mon chef lieu, rose au poing.
Il y avait du monde dans ma "petite - grande" ville ce matin et énormément de soleil pour réchauffer les coeurs. Et Paris c'était bien ?
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