Aujourd’hui attention particulière à ne pas faire.
dimanche, 21 octobre 2012
204/366
Tout à l’heure, après avoir traversé le barrage, j’irai me positionner en bord de Seine, du côté de Poses. J’aurai nettoyé mes chaussures crottées par le dernier entraînement, endossé le maillot conçu tout spécialement pour l’occasion. On s’est mis en frais pour l’inventer. Le nom du collège qui perd un « e » pour devenir titre de tragédie. Hamlet. Ce matin, il pleut sans discontinuer et le vent est de la partie. De « peare » en « pire », quelque chose comme un quarantième jour de déluge.
Tout à l’heure, j’irai me positionner en bord de Seine. Quand Antho me confiera le relai pour les derniers kilomètres du marathon Seine Eure, je n’aurai plus d’attention particulière si ce n’est pour les battements de mon cœur. On se connaît bien tous les deux. Expirer et inspirer deux fois. Augmenter doucement et sûrement le rythme. Il me fera le coup du ne va pas trop vite, trop tôt. Je lui répondrai, c'est maintenant qu'on y va mon vieux. Tu suis et moi, je suis.
Tenancière des îles indigo, veuillez quitter ce lieu immédiatement. Le jeu de mots est facile. Allez donc courir sur d'autres rives.
5 commentaires
Que les vents te soient dans le dos !
Braver la tempête, et -en bout de course - je vois bien un "tout est bien qui finit bien" !
Oh super! Notre hôtesse est une marathonienne! Une sportive donc en plus de manier le latin...Respects madame ;)
Continue, cette fois je te suis...
Et voilà. Le marathon en ekkiden et en 3h30!
Alors moi, je dis bravo! Courir pendant trois heures trente! Brave cœur.
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