Aujourd'hui une petite violence.
dimanche, 23 décembre 2012
267/366
Aujourd'hui comme un compte à rebours enclenché. Dans cent réels à prise rapide, j'aurai fait le tour d'une année. D'une borne à l'autre, de la signature au pur mensonge. Cent jours devant moi - de la blancheur falsificatrice des arbres à leur floraison revenue - pour envisager l'après. Garder l'écriture quotidienne. Regretter la contrainte qui, les jours où on n'a pas envie, où on remettrait bien ça à demain, joue à merveille son rôle de grande turlipineuse.
19 commentaires
Pas le moment de flancher !...
A la fin des Cent-Jours, tu deviens impératrice !...
Ce n'est pas la peur de flancher mais bien celle d'arriver un jour au bout. J'aime bien ce rythme.
jamais se contraindre
J'aime trop l'OuLiPo pour ne pas aimer la contrainte.
Dire tous les matins au neurone de son cerveau ou de sa cervelle – selon la dotation qu'on a reçue – " Allez, remue-toi pépère, la consigne t'attend !"
C'est le contraire ici: le neurone de ma cervelle me dit au petit matin " allez, réveille-toi, mémère, la consigne t'attend".
Je suis en train de lire "Autoportrait de l'auteur en coureur de fond" de Murakami.... ton billet m'y ramène. J'aime bien cette course de fond donnée par les contraintes. Même si je n'ai pu m'y plier en cette période de ma vie. J'espère que tu trouveras une autre contrainte car j'aime te lire.
Ce bouquin de Murakami, lu cet été, est une parfaite méditation sur la course et l'écriture: deux mêmes ténacités.
Merci de venir ici parfois.
Accord sur l'Oulipo et la contrainte !
Variante sur
- le quotidien pur et dur (même si...) ,
- la peur de flancher : ce sera la joie de tenir, de l'avoir fait et d'avoir terminé !
K alias J - 50 demain :)
Le quotidien est là pour être contourné et détourné, c'est ce qui est le plus jubilatoire.
Ces 366, j'aimerais que ce soit juste une impulsion d'un an pour continuer ensuite chaque jour. J'ouvrirai peut-être mon dictionnaire à partir du 2 avril pour prendre un mot au hasard.
Plus que 50, K, et après que feras-tu?
Plus que 50,? Non, encore 50 !
Après dis-tu ?
Je continuerai - selon une formule, modalité, contrainte peut-être, en tout cas je cherchouille un peu déjà - mais cela ne passera plus par un rythme de publication quotidien, même s'il reste probable, très probable, que j'écrive au quotidien...
De la neige aux flocons des pétales il n'y a qu'une image de la vie...
Et plusieurs déclinaison de la rose.
il fut un temps où on revendait les consignes. et la contrainte ici serait de la garder, très bon pour le développement durable : on recycle la consigne journellement ! et ça dure (dur ! )
Recycler la consigne, bien vu.
Qui t’empêche de suivre le cours des saisons qui jamais ne s'arrêtent?
Pourquoi pas mais ce que j'aime avec les 366, c'est cette impression que l'impulsion d'écriture vient vraiment de l'extérieur de moi.
Je te croyais aux deux tiers et te voilà presque aux trois quarts, quelle vitesse !
un billet par jour!
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