Une pause, quatre soupirs.
vendredi, 12 avril 2013
Les unes de nos journaux pourraient jouer unanimement de cet euphémisme: "Contraints à la pause".
Contraint à la pause le planteur capillaire qui pensait que, dans notre monde capitalisé jusqu'à la pointe du cheveu, tous les chemins menaient à Singapour. Deux soupirs.
Contraint à la pause le grand rabbin qui, après avoir usurpé un titre d'agrégé de philosophie, s'imaginait que penser consistait à placer son nom sur la pensée d'un autre pour la faire sienne. Deux soupirs.
ET vous votre pause -vous savez celle entre deux temps de travail- à quoi ressemble-t-elle? Hier, entre deux cours, au lieu d'aller courir fumer ma clope, je suis restée dans ma salle et me suis baladée sur la toile. Je vous ramène ce webdocumentaire A l'heure de la pause de Stéphane Le Gall-Viliker, entre éoliennes et écorces qui frémissent.
7 commentaires
Les volutes du capital. C'est trop aujourd'hui, en France et ailleurs, depuis trop longtemps. :-(
Oh oui ! Pouce !
Verre vert j'espère.
une pause 4 soupirs je m'étire...
Je reviens vers toi pour savourer une pause dès que je peux, notamment pour suivre ce lien, à l'heure de la pause. j'en ai bien besoin!
j'ai toujours hésité entre pose et pause. oser l'eau des repos. ou l'o des odes à... chacun son inspiration.
Pause, soupir, j'ac croche sur "Les unes". Comment éviter la musique des zunes ? Devrait-on écrire "Les hunes des journaux" ? En avant la pause bateau au gré des vents ... Pour une pause maritimes toutes voiles dehors.
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