Le monde qui vient
dimanche, 02 juin 2013
Petit matin enfin printanier. Rondeurs du jour. Café pris sous le premier rayon de soleil tombé non loin du cerisier de Montmorency. Je parcours mon carnet Etonnants Voyageurs. Série de notes éparses depuis quatre ans. Cette interrogation toujours recommencée autour des pouvoirs de la littérature à dire et à changer le monde.
Penser à dire à l'Ours que la dernière page est noircie d'une pensée d'Atiq Rahimi. "En changeant du monde nous finirons bien par changer le monde. La littérature est le pouvoir des mots contre les mots du pouvoir, aujourd’hui plus que jamais on a besoin de la littérature parce que toutes les idéologies n’ont su défendre ou changer le monde."
Lui suggérer de me préparer un nouveau carnet pour 2014...
11 commentaires
Très belle idée, ces carnets de voyage sur ce voyage en littérature !
comme disait Christian Prigent, il faut se faire son langage pour ne pas être refait par lui (celui des autres), qui reprend celui du pouvoir.
Changer le monde: y croire sans se faire aucune illusion. Il est trop vieux, le monde. Ou c'est moi ?
le tenter toujours le voyage
Le tenter toujours, le changement.
"Rondeur des jours", c'est aussi le titre d'un recueil de nouvelles de Giono...
Cela dit, le monde est à refaire tous les matins...
Bien vu. Pendant que j'écrivais mon billet, mon fiston lisait un passage de La rondeur des jours.
Tiens, sur ton carnet, 2009, l'année du prix Gens de mer pour le roman que j'ai lu pendant les vacances.
(Je reviens peu à peu dans la blogosphère, avec des problèmes pour les blogs que je suivais via les flux : un peu de cuisine interne s'impose pour retrouver le fil.)
Bon retour!
J'aime la littérature, mais je crains que vu l'état du monde, elle ne soit plus en mesure de faire grand-chose. Toutefois, elle peut nous consoler.
Je crains que vu l'état du monde, elle n'en soit que plus essentielle...
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