Ursinesque
vendredi, 19 juillet 2013
« La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »
Gustave Flaubert, Emma Bovary
Si nous trouvions, cher Gustave, des mélodies capables d'entraîner les ours dans des danses improbables, les étoiles -petite et grande ourses- abandonneraient un peu de leur superbe au-dessus de nos têtes.
10 commentaires
Oui, et les vaches seraient bien gardées !...
Oui, surtout Io.
se sourire et se taire
...
A écouter peut-être: "la gigue de l'ours" du groupe Rue de la muette.
Ai écouté. Il en faudra plus pour faire danser les ours, non?
Une phrase comme celle-là, tu y passes l'été. À te demander si t'aurais pas mieux fait d'emporter Delly ou Jean Bruce sur la plage.
Ô Surprenante Suggestion...
Gustave, trop fort!
Sûr que je l'avais repérée celle-là, étonnante ! Comme dit Yves, on pourrait y passer l'été à en explorer les recoins de sens....
Les commentaires sont fermés.