Leçon de cigale à une fourmi
mardi, 16 juillet 2013
Avant d'aller désherber et arroser le jardin, à l'heure où le soleil n'atteint pas encore la terre qui m'héberge, je veux laisser ici les dernières lignes de Leçons de solfège et de piano:
"Je savais bien que la nuit serait là, quand je terminerai.
Je vais terminer par une version géniale de la cigale et la fourmi. Je vais terminer par la version de Babrios. C'est la fable CXL de Babrios.
-Pourquoi n'as-tu pas fait de provisions durant l'été? demande la fourmi dans Babrios de Syrie.
-Par manque de temps, répond la cigale de Babrios, car j'ai été contrainte de chanter le dieu afin que tu survives"
Nous pourrions, cet été, organiser une rencontre de cigales, histoire qu'elles frottent leur archet ensemble. Il y aurait la cigale de Babrios et celle de Maria Elena Walsh que j'ai découverte dans Espaces, instants.
6 commentaires
Merci de rappeler par cette métaphore que le chant est aussi utile que toute autre occupation et notamment parce qu'il charme le mauvais sort. Excellent prélude à ma prochaine escapade ce week-end = chant et randonnée. Et merci à Colo pour le texte et la traduction de la Cigarra
Bonne chandonnée, Zoë!
Oh, merci, tu me l'avais annoncée.
Chanter pour que l'humanité survive, excellent! Je vois que Babrios, dont j'ignorais jusqu'au nom, a écrit des tas de fables...à découvrir.
Zoé chantera ce we, emboitant-lui la voix...
Belle soirée à vous, merci pour le lien Bacchante.
Je ne connaissais pas non plus ce Babrios, a priori il aurait traduit/réécrit les fables d'Esope. Le problème est que la fable d'Esope ne finit pas ainsi... Quignard aurait-il en traduisant donné un sens au texte que le texte lui-même ignorait?
"Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute..."
sans aucun doute...
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