Qu'a fait
mardi, 27 août 2013
Paul Cézanne, La femme à la cafetière
Cela pourrait être un billet sociologique ou balzacien. Partant du tableau de Cézanne et rassemblant toutes les cafetières croisées dans mes pérégrinations estivales, je me demanderais, en physiognomiste balbutiante, ce que la cafetière raconte de ses propriétaires.
Cela sera surtout le signe que l'été s'achève et que je ne peux plus longtemps ignorer, sous peine de faire preuve d'indécence, ma table de travail. Me remplir d'abord une tasse d'un café bien fort, lire les programmes des théâtres de Louviers, d'Elbeuf et des Chalands, me dire que ce sera à nouveau une bonne année, appeler le théâtre de Rennes pour réserver deux places en novembre pour aller voir Henry VI mis en scène par Thomas Jolly, cycles 1 et 2, m'entendre dire que les réservations ne sont pas ouvertes avant octobre, le noter sur mon agenda.
Me resservir une tasse de café, trier quelques cours de l'année dernière, me rapprocher inexorablement de mon bureau, prendre une feuille blanche, la doubler d'une page word tout aussi blanche, donner corps et encre aux projets. Dans une semaine, ce sera reparti.
15 commentaires
J'aime bien le côté débrouille -simple et efficace- de la 4e photo, qui n'est pas loin du tout d'une expérience vécue en ce début août !
je te souhaite de trouver plein de bonnes choses dans les programmes, j'en suis là aussi par chez moi !
Quant à la rentrée...
tu l'as dit, on ne peut plus la nier !!!
Le côté débrouille de la 4ème photo, c'est chez moi!
Bonne préparation de la rentrée, Môôssieur K.
Pourvu qu'un automne humide et pluvieux ne nous tombe pas sur la cafetière.
Je ferai alors un reportage des cheminées et autres poêles à bois que je verrai.
Manque plus que la cafetière en émail sur un feu dans le Montana...
Et la cafetière électrique qu'il faut régulièrement détartrer.
Finalement, une rentrée ce n'est pas si noir.
Je me "marc".
Quel marronnier cette rentrée :-) Bon courage donc!
J'aime cette période de la rentrée. Le champ des possibles est encore ouvert. Après viennent les batailles contre la vieille demoiselle Educ Nat.
je viendrai te faire ton café et te le servir
Nous le boirons ensemble.
Maintenant que je ne connais plus le blues de la rentrée, cela ne m'empêche pas de boire un bon café en t'assurant de nos bonnes pensées...
Pas de blues. Juste une excitation devant tout ce que je veux réaliser comme projets.
un café pour se donner le courage, un café à partager, café de tous les pays unissez nous.
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