Henry VI, François et les autres
mercredi, 13 novembre 2013
« C’est un apaisement d’avoir dans nos cités ces espaces noirs vides et silencieux d’où la création peut jaillir. C’est un espoir d’y voir se rassembler le public, tous les publics qui constituent le temps d’une représentation une communauté éphémère. Le théâtre rassemble parce que la culture est un bien commun. En ces temps douteux de division, le théâtre devient un endroit de résistance et une preuve rassurante de l’intelligence et de discernement citoyen. »
ou encore
"Monter Henry VI c'est donc, je le crois interroger notre époque par ce qui serait son origine en assistant à l'abandon par l'Homme d'un monde de valeurs communautaires pour un monde individualisé. Sous la plume Shakespearienne, dans la peinture de la lutte pour le pouvoir, on peut déceler, en germe, les attitudes fallacieuses des factions politiques, la perversion de la subordination, le mépris grossier à l'égard des femmes, l'étouffement de la vertu par l'ambition et finalement ... la violence mais aussi la tristesse du chacun pour soi." Thomas Jolly, à propos d'Henry VI
Toute coïncidence ou ressemblance avec des personnages réels n'est ni fortuite ni involontaire.
3 commentaires
ça frise l'infarctus ou donne à penser.
Le théâtre d'hier dit si bien la vie d'aujourd'hui.
Le théâtre d'hier dit si bien la vie d'aujourd'hui.
Les commentaires sont fermés.