De temps en temps
mardi, 04 août 2015
Modèle d'anatomie littéraire, Gaspard Lieb, 2015
Je me bal(l)adais ce matin sur le blog de Biloba et suis tombée sur la contrainte suivante : écrire un poème d'amour sans les mots fleur, papillon, absolu, amour, tendresse, coeur, oiseau et avec les mots TVA, lessive, slip, politique, télé et foot...
Ô Moucheron
Pendant que tourne la lessive
De nos doutes, de nos errances,
De nos lassitudes, de nos peurs
A quoi passerons-nous le temps ?
A regarder les temps morts
d'un match de foot ?
Mais nous n'avons plus de télé.
A écouter un débat politique ?
Mais nous ne voulons rien entendre
A l'ingérence austère.
Non Tu Veux Avoir du bon temps
" Fais-Moi Immédiatement* l'amour
Batifoler, bouillonner !"
Et je te dis : "enlevons nos slips "
* Il n'aura pas échappé au lecteur qu'est venue se rajouter une contrainte supplémentaire avec l'acronyme FMI qui est très dans l'air du temps.
7 commentaires
J'adore :-) mais il me semble que tu as utilisé le mot amour ;-)
Oh merdre alors. Je vais tâcher d'y remédier !
Super, batifolons sans slips!
un bel organe qui pulse au rythme des émotions et mots si on veut bien l'y entrainer, les sentiments qui s'y rapportent. en termes et en vers.
Et cet "amour" biffé est du plus bel effet.
Voilà ce qu'on appelle un billet "enlevé" !...
(+ Merci...)
J'adore. Allons à l'essentiel, tu as raison. ;)
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