mercredi, 15 juillet 2015
Lendemain de 14 juillet
Athènes, mai 2015
Que fêtions-nous hier à coup d'artificiels feux de joie ? La prise de la Bastille ? La Chose Publique française ou du moins ce qu'il en reste ? Le pays des droits de l'homme ? ou bien l'élévation d'une citadelle qui nous coupe des bruits et des hurlements du monde ?
Exceptionnellement nous aurions pu décréter une nuit de silence. En mémoire de cette autre nuit où l'Europe a mis à genoux Tsipras. Et de tous les feux qui ne se seraient pas envoyés en l'air avec insouciance, nous aurions pu tendre la main à ceux chez qui la force du peuple -c'est le sens de démocratie- est né il y a vingt-six siècles.
07:19 Publié dans ESPACES DES CRIS | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : grèce | Facebook |
Commentaires
À propos d'artifice, on pourra lire un article relatant la "vraie" prise de la Bastille (édifiant!)
C'est ici: http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article3656
Quant à la Grèce, on pourra relire des poèmes de Yannis Ritsos pour se remonter le moral. On pourra également réécouter les chansons de Pédros Pandis ou le Canto général. Enfin boire un verre d'ouzo à la (mauvaise) santé du peuple.
Écrit par : Laurent | mercredi, 15 juillet 2015
Dans 250 ans, que raconteront les manuels au sujet de Tsipras ?
Écrit par : la bacchante | vendredi, 17 juillet 2015
Oui je suis très sensible à votre commentaire. Je suis accablé par cet aveuglement européen et à cette intransigeance qui signifie que les peuples doivent être soumis au pouvoir de la finance
Écrit par : Kwarkito | lundi, 17 août 2015
Les commentaires sont fermés.