mardi, 17 mai 2022
Balade
dans le soir qui tombe
un orage brise d'un coup sec le silence
immobile sur ma terrasse
j'entreprends de traverser mes îles
sur le sentier balisé "bal(l)ade"
voyage intérieur
fil tendu jusqu'aux bas-fonds lisboètes
et l'arbre solitaire sur une colline toscane
je me rends à l'évidence
les vies dansent moins souvent
mon clavier s'est enrayé
la balade ne sait plus être poème
où est mon aile
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dimanche, 15 mai 2022
Y a pas à dire mais disons le quand même
© Pili Vazquez
La pluie castagne la tôle
roulement de tambour dans le ciel
noir-acier déchiré par les éclairs
à la verticale à l'horizontale
je me suis mise à l'abri
entre les semis de courges et l'odeur de terre mouillée
au fond du cabanon dans le potager
Je l'ai échappé belle
Dire qu'il y a une heure
je semais le pourpier de Nicole le basilic de Marie
et mettais en terre les pieds de melon
Dire que ce matin
j'ai eu si chaud sous la combinaison apicole
apprendre
à enfumer les abeilles
à prélever les hausses dans un bourdonnement farouche
à désoperculer les cadres
à centrifuger
à mettre le miel à filtrer
(plus rapide à écrire qu'à faire)
Dire qu'hier
nous étions à un bal paysan au grand air
à écouter le récit de vélocipèdes partis sur des routes ensablées
à sentir la vie se redresser au rythme d'HK et les saltimbanks
Il n'y a pas à dire, ce fut un bon week-end
de ceux qui donnent envie de reprendre la route demain
avec un regard qui porte loin
et un coeur qui bat un peu plus vite
22:16 Publié dans BAL(L)ADE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 18 avril 2022
maux croisés
Cela pourrait ressembler à une définition de mots-croisés...
Verticale en 1 : désemparés par les résultats du 1er tour des présidentielles. Ce même adjectif, une fois substantivé et dans un tout autre sens, pourrait désigner les deux candidats restants.
Si vous ne voyez toujours pas, cherchez l'anagramme de brise-lames.
18:44 Publié dans MOTS ITINÉRANTS | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
mercredi, 13 avril 2022
Biffure 133
Dieu sait-il
redresser le vent
quand s'éteint
l'ombre d'un souffle ?
Biffure de la page 102 d'Alma, l'enchanteuse de Timothée de Fombelle
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lundi, 04 avril 2022
Et il faut tenter de vivre
Il fait un temps de bourrasque
la neige de printemps
sur les fleurs du cerisier
sur le sable du Sahara
sur l'olivier qui s'est écroulé
j'imagine en douceur
entre la gueule-du-loup et la mauve
défense de défoncer plus encore
Il fait un temps de repli chez soi
pour penser au défunt
pour rempoter les pieds de tomates
l'un d'eux élève ses feuilles
en une supplication muette
assoiffée d'espace
aimanter à nouveau la vie
au rythme de l'univers
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mardi, 08 mars 2022
Biffures 130, 131 et 132
Parc de la pépinière, Nancy, février 2022
Chut !
Le murmure
d'un affreux destin a repris les sentiers
de la tristesse
Biffure de la page 45 d'Une sortie honorable d'Eric Vuillard
- Combien de pas avant de
renoncer à la sauvagerie
et retrouver la trace de la beauté discrète ? -
Biffure de la page 20 de La patience des traces de Jeanne Benameur
L'opacité des déracinés, on s'en débrouille
alors que l'infatigable ambition
déboule sur le tableau d'affichage
Biffure de la page 16 de Paris-Briançon de Philippe Toussaint
14:05 Publié dans BIFFURES | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mercredi, 16 février 2022
Renversement
Il y a des jours
avec des craintes criantes, des peurs repues
et le pansement sur les pincements au coeur
peine à dissimuler le raffut et la pesanteur
ces jours-là
ça doit être un sacré bordel là haut
les planètes non alignées
l'univers aux abonnés absents
et soudain balagan
il y a des jours
aussi légers et silencieux
qu'une randonnée hivernale
sur les crêtes vosgiennes
18:27 Publié dans BAL(L)ADE | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
lundi, 07 février 2022
biffure 129
En vain
le fil à retordre
de mille questions
qui ne tenaient pas debout
Biffure de la page 234 de Les messagères de Christophe Lambert
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lundi, 17 janvier 2022
biffures 127 et 128
Son reflet était trop habillé
les efforts d'apparence
étaient pris en flagrant délit
mais elle aimait tellement les après-midis
Biffure de la page 120 de D'or et d'oreillers de Flore Vasco et de la page 121 de Mes 18 exils de Susie Morgenstern
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samedi, 25 décembre 2021
biffure 126
© Pili Vazquez
- Quand avez-vous su que les gens ressemblent à leurs chemins ?
- C'est aussi simple qu'un panorama, aussi limpide.
Biffure des pages 146 et 157 de S'adapter de Clara Dupont-Monot
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lundi, 25 octobre 2021
biffure 125
Cliquer sur la photo pour un lire libre
Je ne bifferai pas cette dernière page de Rêver debout.
Je veux garder chacun des mots, les graver au fronton de ma mémoire : ils rallumeront les rêves les jours où la roche semblera trop compacte, le mur trop épais pour ouvrir une brèche.
Madame Salvayre, merci.
08:44 Publié dans BIFFURES | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
jeudi, 14 octobre 2021
Pot-pourri
Aujourd'hui, j'ai disparu
j'ai secoué les manches qui contiennent les bras qui aiment
disperser en silence le brouillard et le froid
la route effacée m'a conduite à la Factorie
Ce bâtiment c'est un poème
où les poètes n'hibernent pas
une fois de plus la lecture à voix haute
faut se déchausser avant d'entrer dans le théâtre
et c'est l'événement majeur de ma journée
le corps travaille en nous
et fait des trous aux chaussettes
aujourd'hui tu es désaxée
tu l'as senti dès l'ouverture des yeux
mais tu lis quand même devant un public
les orteils à l'air qui
se cognent à l'espace de la page
tu te demandes si les chairs muettes ont leur cri en dessous
19:11 Publié dans LE SEL DE LA VIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 04 octobre 2021
biffure 124
Réveil inattendu en pleine aube
le vent se tenait sur ses gardes
prêt à trouver refuge
Biffure de la page 97 de Sangliers de Pascal Ruter
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lundi, 27 septembre 2021
biffure 123
la nuit s'est traînée jusque là
le vent est exténué
les visages s'amenuisent
interstice dans l'attente
dehors le cours de choses
dort peut-être
Biffure de la page 101 de Kô de Joëlle Ecormier
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dimanche, 26 septembre 2021
biffure 122
Il est grand temps
de poser la joue contre le déluge
de laver l'inquiétude nocturne
de se glisser dans les plis du drap
tout contre elle
Biffure de la page 132 de La-Gueule-du-loup d'Eric Pessan
14:48 Publié dans BIFFURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 22 septembre 2021
biffure 121
J'ai calé ma manière d'être
mais ça m'étonne toujours
de voir des pierreux
qui tendent leur triste chewing-gum.
Biffure de la page 187 de Parler comme tu respires d'Isabelle Pandazopoulos
16:39 Publié dans BIFFURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 11 septembre 2021
En bref (7)
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samedi, 28 août 2021
biffure 120
Ma nuit chez Maud (2)
La Gacilly, © Pili Vazquez
Nous avons marché
escapade folle
pied-de-nez aux règles
loin du four en taire
esquisse de femmes libres
puis elle a remis son grand voile
Biffure de la page 69 de Que sur toi se lamente le Tigre d'Emilienne Malfato
Mode d'emploi d'une biffure : prendre une page d'un livre qu'on vient de finir. Ne garder sur cette page que quelques mots éparpillés. Biffer tout le reste pour obtenir un court texte qui parle plus de soi que du livre.
19:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 24 août 2021
En bref (6)
Ma nuit chez Maud
La Gacilly
Ai passé cet été tant de temps
à délabyrinther mes pensées
que ma tête est moins lourde
mon cœur plus léger
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lundi, 23 août 2021
En bref (5)
© Pili Vazquez
En se retirant
il a offert à la graminée des perles d'eau
le brouillard
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samedi, 07 août 2021
Biffure 119
© Pili Vazquez
On apprend assez tôt à
écrire son nom sur une table de presse
rentrer par la fenêtre
accepter le provisoire
mais appliquer un fer chaud
sur ces faux-plis-là
dans la tête
Biffure de la page 92 de Quoi de neuf sur la guerre? de Robert Bobert
Mode d'emploi d'une biffure : prendre une page d'un livre qu'on vient de finir. Ne garder sur cette page que quelques mots éparpillés. Biffer tout le reste pour obtenir un court texte qui parle plus de soi que du livre.
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dimanche, 11 juillet 2021
En bref (4)
Trouvé ce matin au milieu de la prolifération de bourrache un pavot rouge andalou. Fera buisson demain comme ceux de l'Ours mélangés aux dentelés de la grande Marie.
Vu les gouttes de pluie au bord des feuilles de pimprenelle. Ai pensé aux plantules du kalanchoe.
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mardi, 22 juin 2021
Biffures 116-118
Rue Saint Blaise
On a beaucoup parlé
de l'angoisse
qui traverse la rue
à contre-courant
Biffure de la page 249 de Le roman de Jim de Pierric Bailly
qui ne sait plus le nord du sud
bifurque vers
se faufile avec
agite du
Biffure de la page 46 de Scarlett et Novak d'Alain Damasio
le soleil inondait les yeux
et on buvait
des bouteilles impassibles
Biffure de la page 150 de Seule en sa demeure de Cécile Coulon
Mode d'emploi d'une biffure : prendre une page d'un livre qu'on vient de finir. Ne garder sur cette page que quelques mots éparpillés. Biffer tout le reste pour obtenir un court texte qui parle plus de soi que du livre.
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lundi, 07 juin 2021
Combien d'histoires ?
© Pili Vazquez
Il y a eu tant de lignes remplies dans mon agenda pour ne pas oublier tous ces jours qui s'écoulaient sans trouver le temps de m'amarrer à mes îles
tant de lignes éparses, amas de vécu, qui pourraient être autant d'histoires mais qui resteront lignes horizontales pour tenir debout dans le trop plein des jours
il y a eu la structure bâchée pour les pieds de tomates qui a demandé tant d'heures pour être mise en place et qui a valdingué à la première bourrasque déchaînée
c'est au potager qu'on apprend le mieux la résilience
quelques tronçons du GR 223 et l'envie d'avoir du temps libéré pour marcher de longs jours
dans la foulée un chantier terre-paille
barboter dans la barbotine faite de l'ancien torchis (combien d'histoires dans cette terre ?)
il y a eu à nouveau le théâtre et les terrasses parce que notre laisse a été rallongée de deux mètres, de 19h à 21h
il n'y a pas encore eu le cinéma, mon épaule contre ton épaule
mais il y a eu la clôture autour de la prairie d'Orival
paraît que les sangliers menaçaient les orchidées sauvages
où je vais mettre mes souvenirs maintenant ?
me faut de l'espace, du sans limites, du libre dans mon regard
il y a eu L'odyssée encore et encore : y trouver un chemin de passage
il y a eu la biquetterie pleine de famille
accords et à cris (combien d'histoires dans ces vies rassemblées ?)
aujourd'hui il aurait dû y avoir les dernières corrections de copies et les bulletins
mais dans le silence revenu je me suis enfouie dans mon hamac et j'ai lu d'une traite
- la vie en pointillés a ses limites -
un essai jubilatoire Je suis une fille sans histoire d'Alice Zéniter
une invitation à interroger ce qu'on ne pense pas à interroger
par exemple : le chasseur préhistorique a supplanté le cueilleur d'airelles en laissant ses empreintes sur la paroi d'une grotte
-il paraît que la chasse au sanglier fait plus vibrer un lecteur qu'une cueillette d'airelles-
depuis il encombre tous nos récits, le chasseur préhistorique (combien d'histoires nouvelles à inventer ?)
16:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 29 avril 2021
Biffures 114-115
Dans les esgourdes
murmure des mots
comment formuler ça ?
Besoin d'un outil
Biffure de la page 123 de Le démon de la colline aux loups de Dimitri Rouchon-Borie
apprends-moi l'aiguille
qui coud les plis de nos étreintes
Biffure d'une page de Décomposée de Clémentine Beauvais
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jeudi, 15 avril 2021
Les ans glissent
Il y a eu l'été au printemps
j'ai eu tout mon temps
pour tenter de m'y réchauffer sept jours très exactement
-suspicion de COVID deux fois je suis passée sous les radars-
pour mettre en terre des pois mange-tout
imprudence d'une impatiente
pour regarder l'élégance de la mésange dans la gouttière
et le merle s'ébrouer aussi énergiquement que mon fils
quand il prend une douche
pour sortir rentrer sortir mes semis
un soir je me suis Décomposée
parce qu'incapable de raviver ce temps à rallonge
les jours identiques les uns aux autres
rentrer sortir rentrer les semis
voir s'éloigner le désir du printemps des poètes,
loin de mes élèves que j'ai retrouvés
la veille d'un nouveau confinement après un jour de grève
parce qu'on ne parviendra pas à continuer ainsi le navire coule et nous avec
il y a eu l'hiver au printemps
-les hirondelles passent leur tour-
le retour des classes virtuelles qui plantent, les élèves coincés en salle d'attente
paraît que c'est les Russes les responsables, c'est ce qu'a dit Blanqueroute pour justifier cette déroute
et déjà c'était les vacances de printemps en hiver
des nuits et des nuits de gel
j'ai vu des larmes figées aux branches
et Le démon de la colline aux loups
mes pois mange-tout n'ont pas résisté
un peu de Kérosène dans nos chaussures et on a pris les routes
de Venables en bord de Seine et des Étangs de la terre aux pots
deux fois aussi je suis allée chez Wolgemuth
une première fois discrètement pour te trouver un cornus kousa
-c'était sans compter sur les copines incapables de garder un secret-
et une deuxième fois avec toi et Souchon à tue-tête dans la voiture
-où est-il donc ce terrain en pente d'où lui et son ennui voient les Andelys, l'Eure et la Seine ?-
on y a trouvé un cornus florida
on y a fait le plein de groseilliers et de framboisiers
qui alignés ce soir dans ton verger espèrent le printemps
non loin les ans glissent sur ton poirier.
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mercredi, 31 mars 2021
Biffures 111 - 113
Je me demande, après avoir fait mes comptes
si cela vaut vraiment la peine d'écrire
ou s'il ne vaut pas mieux
Biffure de la page 47 d'Un père étranger d'Eduardo Berti
me balader
rouler dans la nuit
jusqu'à la panne d'essence
Biffure de la page 46 de Kérozène d'Adeline Dieudonné
assise à l'extrémité de mon tapis
je me dis que
le reste n'est que pure formalité
Biffure de la page 45 de Les impatientes de Djaïli Amadou Amal
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mardi, 23 mars 2021
Biffure 110
Les yeux fermés
je chavire
sur la crête de tes lèvres humides
Biffure de la page 160 de Plein gris de Marion brunet
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dimanche, 21 mars 2021
Des ires et désirs
Il y a eu le désir d'ouvrir une brèche dans ce nouveau mur
le troisième, Plein gris à 10km, à 19h
patience mon coeur, tu trouveras une diagonale pour passer
il y a eu les classes qui se vident
cas positifs et cas-contact renvoyés chez eux
il y a eu l'occupation des théâtres qui se propage plus sûrement qu'un virus
virgule ardente qui nous redonnera le quatrième mur
il y a eu Les impatientes, un vieil ami tout un week-end
et deux anciennes élèves venues boire un jus de pomme
belles dans leur courage pour changer le monde
il y a eu une partie d'échecs avec mon fils, j'avais les blancs
il y a eu le retour de la palette de verts du printemps
la grande semaine de gel cet hiver n'a pas eu raison d'elle
il y a eu un petit matin qui a pris tout son temps pour lambiner
il y a eu une course sur le chemin de halage
sans l'attestation - deux pages A4 et 15 motifs de sortie - devenue obsolète en 24h
et sans pièce d'identité non plus
il y a eu l'échiquier des semis
A1 à A9 : choux kale et toscan
B1 à B9 : courgettes et pois mange-tout
C1 à E9 : tante Ruby, coeur de boeuf, noir de Crimée et rose de Berne
F1 à F9 : poivrons espagnols et yolo wonder
un travail d'orfèvre toute une après-midi qui m'a presque fait oublié que l'espace s'était restreint
mais pas le désir
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mardi, 09 mars 2021
Biffure 109
Trouville, mars 2021
Ton coeur un nomade
entre peur et excitation
j'aspire à briser les cages
et souffler sur les remparts
L'écrire pour regarder ce rêve dans les yeux
Biffure de la page 77 de Le parfum des fleurs la nuit de Leïla Slimani
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