Disparitions / Disappearances
vendredi, 20 septembre 2013
Du noir au blanc, de l'obscurité à la lumière, en quatre-vingt-dix-neuf jours, Alain Korkos creuse une galerie de quatre-vingt-dix-neuf portraits d'hommes et de femmes déportés à Auschwitz, sur son site Disparitions / Disappearances.
Emotion, les mots sont inutiles.
J'aime à croire qu'avec ce projet, Alain Korkos rend aussi hommage à Georges Perec et son roman La disparition, écrit sans "e", sans "eux".
Quatre-vingt-dix-neuf jours, avec eux.
14 commentaires
Merci pour le lien et merci pour leur mémoire.
Merci pour le lien, et merci à Monsieur K.
Mais que doit-on faire aujourd'hui pour le devoir de mémoire? Et comment faire cesser les crimes contre l'humanité? et les déplacements de peuples entiers au nom d'intérêt(s) particulier(s)?
Pourquoi l'humanité n'a pas encore compris?
Émotion partagée. Merci à tous les deux.
Émouvantes images. Je pars à la découverte ce cet univers.
Il y a tant et tant de disparus et d'apparus chaque jour. Cette époque était horrible pour l'Europe. Elle est horrible ailleurs et elle pourrait le redevenir pour nous.
Nous nous tenons tous en un fragile équilibre et nous sentons bien qu'il ne faudrait pas grand chose en plus pour que ça bascule.
quand je vois des images d'enfants arrachés à leur mère entre autres , mon corps se vide tout entier. quand je pense que des jeunes font encore ce salut à ce fou et beaucoup
l'homme ne tire jamais leçon de son passé.
C'est une éternel recommencement. Pourtant quand on regarde en arrière, on se dit:"comment ont-ils pu faire ça?"
Mémoire vive...
Oui, que la mémoire vive.
Les commentaires – et réponses – précédents disent bien la nécessité de raviver sans cesse cette mémoire.
En choisissant le dessin, Korkos donne – redonne – vie à ces hommes et femmes.
Même sans cesse, ce n'est pas assez.
L'Histoire a la mémoire courte...
Tiens, je vais me refaire Les citronniers, le film d'Eran Riklis.
Du même réalisateur, as-tu vu Zaytoun?
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