Aujourd'hui un parfum.
mardi, 05 juin 2012
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Parfum, parfum, je ne savais par quelle effluve attraper la contrainte du jour. J'aurais pu vous dire qu'un parfum croisé dans une rue peut avoir pour moi la violence d'une madeleine de Proust, c'est la mémoire imposée qui fait fi de tous les oublis, protections, carapaces et du coeur cousu. Fissa, fissa, j'ai opté pour l'émanation étymologique.
Le mot parfum, donc, viendrait de l’expression per fume, qui signifie « par la fumée », probablement suite aux usages traditionnels et anciens de fumigations sacrées, médicinales ou rituelles.
Depuis que nous avons lancé le jardin des possibles et la chasse aux acacias -tronçonnage puis embrasement-, je suis per fume. J'envisage même de me recycler. La bacchante deviendrait la pythique et après un stage accéléré de capnomancie se mettrait à lire dans les volutes de fumées.
11 commentaires
Je n'ai pas bien compris… quel bonheur aurait ta préférence ? ;-)
Quel parfum aurait ta préférence ? Pourquoi ai-je écrit bonheur ? Sans doute parce que c'est l'impression que dégage ton billet… avec le jardin des possibles
Joli lapsus, Obni!
Je viens de terminer Coeu cousu, je l'ai lu trrrrrrrès lentement pour ne jamais le terminer. 14 ans pour l'écrire! Merci pour le lien audio.
Le domaine des murmures est aussi excellent?
Autant le coeur cousu était lumineux, autant Le domaine des murmures est noir. L'écriture,elle, est toujours aussi flamboyante.
hum....coeur c'est mieux
Parfum, fumigations, chamanes, tu nous conduit à l'essence même de la pensée magique.
La pensée magique, si tu savais le nombre de supports que les hommes ont trouvé pour l'expérimenter.
http://www.lavoixdesmediums.fr/voyance/artdivinatoire.htm
Parfums souvenirs, encens sacré et capnomancie (un nouveau mot, je note !), le parfum serait-il la clé qui ouvre les portes vers d'autres dimensions ?
Oui, une dimension entre la 3ème et la 4ème.
c'est mignon
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