Aujourd'hui un amical.
dimanche, 30 septembre 2012
183/366
Cent-quatre-vingt-trois jours. La moitié du parcours. Un peu comme quand je cours un marathon et que je viens de franchir la borne du 21ème km.
Je me souviens du 2 avril 2012: j'appose ma signature aux 366 réels à prise rapide, sur un coup de tête, parce que la contrainte m'y invite. Cela me semble insurmontable alors d'écrire un billet par jour, c'est un coup de pied au cul que je m'octroie à moi-même. Les uns et les autres, vous laissez dans les commentaires encouragements et astuces. Seul Yves joue le bémol: "Un jour tu mets le doigt dans ce genre de truc, ça te bouffe jusqu'au coude – ou l'épaule pour les plus résistant-e-s – et tu finis par dicter ton texte car tu ne peux plus atteindre les touches du clavier." J'étais prévenue!
Six mois plus tard: j'ai toujours mes mains, coudes et épaules; je ne suis jamais restée face à la contrainte sans mots. Bien plus, je n'ai même pas mal. Le coup de pied au cul est devenu le poil à gratter du matin -celui qui accompagne le café-clope dans le silence de la biquetterie- la containte du jour comme un rendez-vous au coin d'un chemin.
Avant d'entamer l'autre moitié du chemin et puisque la contrainte m'y invite, j'envoie un amical bonjour -il vous faut m'imaginer bougeant deux mains vaillantes de gauche à droite- à vous tous qui abordez sur mes rives. Sans vous, j'en serais restée à l'esbrouffe du premier jour.
21 commentaires
Il me faudrait sans doute faire des signaux de fumée pour que tu arrives à voir ma réponse amicale.
Te lire dès potron-minet (ou potron-limace), un réel lent plaisir.
Dès que le brouillard sera levé, assise sur ma colline, je guetterai tes signaux.
Alors bonjour !
Deux tiers dans une quinzaine pour ce qui me concerne.
Je ne suis donc pas la seule à compter les pas franchis.
C'est toujours agréable d'accéder à une biquetterie sur une île....
Par chance, c'est un calendrier perpétuel, je pourrais toujours.... un jour... oui oui l'espoir me fait vivre... :)
Aujourd'hui par exemple?
j'en connais d'autres qui se sont fait prendre. à blogueur prévenu blogueur attrapé.
Alors, surtout, ne me relâchez pas!
Merci pour les petites visites par chez nous et bon vent sur les îles...
Le vent d'a-vent ou d'a-près est toujours le bienvenu par ici.
"ça te bouffe..." J'ai dit ça moi ?
Tes billets sont un de mes bonheurs quotidiens. Hier, précisément, alors que je photographiais une vache qui s'envoyait en l'air, j'étais admiratif devant le brio et la légèreté avec lesquels tu traites sans faillir la consigne du jour.
Une vache qui s'envoie en l'air. "On demande à voir" serait-il sur le point de reprendre du poil de la bête?
ah non.... aujourd'hui me suis levée, corrigé 10 copies, passé l'aspi et je pars pour aller ici: http://www.festivaldanatolie.com/french/#/ACCUEIL-01-00/
Héhé, et oui, on s'y laisse prendre à cette contrainte, et pourtant, l'air de rien, voila qui nous fait une belle communauté ;-)
C'est sans doute cela qui me fait tenir jour après jour.
C'est toujours un plaisir que de venir lire ces petits bouts de vie ici ! Je retourne l'amical bonjour !
Belle fin de journée et à demain pour de nouvelles contraintes.
Bel exercice de persévérance : cela démontre que c'est en écrivant que les idées viennent.
J'ai passé (je l'ai même signalé) il y a quelques jours le cap des 365 billets sur LTAG (mais je n'ai pas compté ceux du "Chasse-clou" et de "L'Irréductible" qui l'avaient précédé).
Difficile d'arrêter à moins de faire une pause pour repartir avec un nouveau titre.
Il est vrai que la fréquentation et les commentaires ne sont pas pour rien dans cette sorte d'addiction. Si l'on devait écrire pour personne, on tiendrait un "journal intime" sur papier et chez soi...
Tout est dit et fort bien dit.
Un salut amical à toi et à toute la communauté des 366 (ça ressemble à un titre de film de science- fiction).
C'est parce que l'on se sait accompagnés qu'on éprouve le plaisir d'aligner quelques lignes par jour.
On attend avec impatience les commentaires de nos habitués et on est toujours très heureux de découvrir de nouveaux lecteurs venus aborder nos îles ou plonger dans nos abysses.
Il va falloir que la communauté des 366 invente une saison 2. On ne va quand même pas en rester là?
Les commentaires sont fermés.