dimanche, 05 octobre 2008
CERNE (suite)
Notre petite vie cernée de rêves
Je l'ai ouvert et je l'ai lu. Force m'est de changer ma bobine intérieure. Prière de reprendre le billet précédent avec La fureur de vivre en projection simultanée. Donc le petit nom de la dame peu avenante sur la couverture c'est Orpha. Faut-il y voir un allusion très allusive au mythe d'Orphée? Toujours est-il qu'elle va tirer le jeune Albert des Enfers, comprenez la petite vie toute bleuie, flétrie, rabougrie de ses parents. A coups de souvenirs tirés de sa propre jeunesse, de citations de Shakespeare et Rilke, de vie rêvée en fin de compte, elle va le tirer jusqu'à l'entrée de ses propres désirs. Comme dans le mythe, une main lâchera mais ce ne sera pas pour avoir regardé derrière soi si près du but. Comme dans le mythe, la femme gagnera le séjour des morts.
16:30 Publié dans CONTES ET MYTHES, ROMAN | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
Heureuse de voir que je ne m'étais pas trompée.
C'est vrai que la couverture n'est pas engageante.
Peut-être faut-il en parler à Thierry Magnier.
Écrit par : La tenancière | lundi, 06 octobre 2008
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