mardi, 23 novembre 2010
OU PEUT-ÊTRE UNE NUIT?
Pour que ce texte émerge, un jour ou peut-être une nuit, Les Impromptus littéraires en ont imaginé la contrainte...
Un matin - mais était-ce un matin -, il fallut bien se rendre à l'évidence : le temps avait bel et bien disparu. Cela le laissa perplexe non pas qu’il se souciât le moins du monde du devenir de ses congénères, pétrifiés dans l’éternité.
Le soir – puisqu’ il fallait bien nommer le moment d’après, pourtant séparé en rien du précédent, collé à lui en un chaos originel- il dut se rendre à l’évidence : persévérer dans ce qui avait été sa devise, sa raison de vivre était désormais dénué de sens. Carpe diem… quel intérêt y avait-il à cueillir un jour qui ne risquait plus de se détacher de sa branche?
Soudain –mais allez savoir, cela ne se passa peut-être pas aussi rapidement que le mot voudrait vous le faire croire- il eut la nostalgie des lendemains, y compris de ceux qui déchantent.
06:15 Publié dans IMPROMPTUS LITTERAIRES | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Commentaires
Si le temps n'existe plus, ce n'est pas l'éternité qui nous attend mais l'horrible impression de piétinement. Pourvu que ça ne dure pas, cet arrêt temporel!
Écrit par : Zoë Lucider | samedi, 27 novembre 2010
@ZOE Piétinement prévu encore un an et demi. Retour prévu d'un temps qui se déroule après...
Écrit par : la bacchante | dimanche, 28 novembre 2010
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