mercredi, 11 avril 2012
Aujourd'hui moment professionnel.
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Moment professionnel capté en direct: mes élèves de 3ème qui planchent sur leur deuxième brevet blanc. Nous avions travaillé sur Les misérables et Jean Valjean qui condamne la société à sa haine. En écho, je leur propose un extrait de Claude Gueux, l'instant où l'irréparable est commis: le meurtre du directeur de la prison de Clairvaux. Ils ont lu le texte sans broncher. Sans broncher, ils ont découvert les lignes où Claude Gueux cherche de ses ciseaux trop courts son coeur de damné dans sa poitrine. S'ils ont froncé les sourcils, c'est uniquement en découvrant les questions auxquelles ils allaient devoir répondre...
Ils ne savent pas encore que dans la deuxième partie de l'épreuve, ils vont devenir avocat et monter de toutes pièces une plaidoirie pour éloigner la guillotine du cou de Claude Gueux. Assisterai-je à la même impassibilité?
La bacchante, de surveillance.
09:46 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : 366 réels à prise rapide, les misérables, claude gueux, victor hugo | Facebook |
Commentaires
Et tu mettras leurs plaidoiries (après) en regard de l'argumentaire de Hugo ?
Écrit par : K | mercredi, 11 avril 2012
@ K: Tu n'es pas en vacances, toi?
Écrit par : la bacchante | mercredi, 11 avril 2012
J'en vois qui se moquent. C'est pas bien.
Écrit par : K | mercredi, 11 avril 2012
Sinon, question vacances, je le croyais...
Écrit par : K | mercredi, 11 avril 2012
Quant aux plaidoiries, tout dépend des futures consignes.
Écrit par : la bacchante | mercredi, 11 avril 2012
Sujet fort actuel... Un échange épistolaire entre Hugo et un Portugais, en 1867, ça te tente ? http://feathered.canalblog.com/archives/2011/09/15/22044908.html
Écrit par : Anlor | jeudi, 12 avril 2012
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