mardi, 10 juillet 2012
Aujourd'hui quelque chose que je ne comprendrai jamais.
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Une chose que je ne comprendrai jamais, qu'on déchire un livre. Qu'on s'entende bien, je ne parle pas de ces pages trop de fois tournées qui finissent par craquer. Il serait peut-être plus juste de dire qu'on ampute un livre de sa partie supérieure. Alberto Manguel nous racontait qu'une vieille tante avait commandé tout un tas de bouquins, dont le vert de la tranche se mariait parfaitement avec le papier peint du salon. Certains malheureusement se sont révélés beaucoup trop hauts pour les planches qui devaient les recevoir.
Qu'a-t-elle choisi de faire?
a. elle les a placés dans une autre bibliothèque située dans la chambre bleue et tant pis pour l'assortiment de couleurs.
b. elle a démonté la bibliothèque de départ -la tâche fut rude car le dit-meuble ne venait pas d'ikéa- puis l'a remontée en calculant un espace plus grand entre les planches.
c. elle était experte en couteau à pain et a utiliser ses compétences pour reduire les fauteurs de troubles de quelques centimètres.
Bonus: Marie-Lou, une ancienne élève, m'a hier envoyé ce lien. Je lui ai proposé de réécrire les fragments manquants en contraintes oulipienne...
08:22 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : 366 réels à prise rapide, alberto manguel | Facebook |
Commentaires
je les donne le plus souvent
Écrit par : telos | mardi, 10 juillet 2012
Quand ils sont trop hauts pour tes étagères?
Écrit par : la bacchante | mardi, 10 juillet 2012
La C !
Écrit par : Moucheron | mardi, 10 juillet 2012
Et pour quoi pas b? tu doutes des compétences en bricolage de la tante d'Alberto?
Écrit par : la bacchante | mercredi, 11 juillet 2012
Ni qu'on les déchire, les corne, en casse le dos en les ouvrant trop à plat... Encore moins qu'on les annote. À l'exception des manuels techniques – informatique ou de cuisine – et même là, il m'a fallu forcer ma nature.
Écrit par : Yves | mardi, 10 juillet 2012
A quoi sert donc la marge si on ne peut pas y écrire?
Écrit par : la bacchante | mardi, 10 juillet 2012
Mon oncle adorait se coucher tôt avec un bon livre; l'âge venant, ses bras fatiguaient et, plutôt que d'employer un lutrin, il séparait les gros volumes en chapitres. Chaque soir il en lisait un. Une fois fini, il reliait le tout avec un élastique.....
Donc je penche pour le couteau à pain.
Écrit par : colo | mardi, 10 juillet 2012
Ce n'est possible que si la tante d'Alberto a encore assez de force pour manier le couteau à pain avec vigueur!
Écrit par : la bacchante | mercredi, 11 juillet 2012
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