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dimanche, 16 décembre 2012

Aujourd'hui tissus.

Epidemies.jpeg
Ernest Pignon-Ernest, Naples

260/366
Au carrefour, la béance du papier,
Porte cochère vers les Enfers.
Un homme décharné,
le corps rendu à la ramification de ses os
le pagne posé en ultime pudeur,
traîné plus que porté
par l'acharnement d'un autre
qui un jour sera lui aussi
les bras ballants.

... et sur ma table, le chant VI de L'Enéide de Virgile, La porte des Enfers de Laurent Gaudé et le parcours napolitain d'Ernest Pignon-Ernest.

Commentaires

l'autre n'a-til pas déjà eu les bras ballants ? Ne franchit-il pas de nouveau la porte juste pour conduire l'homme décharné qui à son tour.............

Écrit par : Moucheron | dimanche, 16 décembre 2012

On imagine assez mal un quidam passer devant et repartir en sifflotant gaiement...

Écrit par : Topa | dimanche, 16 décembre 2012

D'aucuns sont revenus des Enfers: Enée, Thésée, Orphée - faut-il avoir un nom se terminant en -ée? - peut-être celui-là aussi.

Écrit par : la bacchante | dimanche, 16 décembre 2012

En tout cas tu es en bonne compagnie

Écrit par : Zoë Lucider | dimanche, 16 décembre 2012

Les commentaires sont fermés.