mercredi, 20 février 2013
Aujourd'hui ce qui pourrait me faire passer pour folle.
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Hier, à l'heure de fermer le chantier pour une courte nuit, cette pensée m'a traversée: troquer ma biquetterie biscornue vieille d'un siècle et demi contre un pavillon bien propre et sans âme, tout juste sorti de terre.
Ce matin, en ouvrant le velux aux odeurs d'enduit et aux idées noires, j'ai renoué avec la vieille batisse: ensemble, nous avons attendu que la Seine dévoile ses courbes au creux du brouillard.
05:29 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook |
Commentaires
elle a une âme.la tienne
Écrit par : telos | mercredi, 20 février 2013
Tentation, folle, cent fois vécue!
Rêve fugitif d'un appartement en ville ouça y'a rien à faire, juste vivre, lire, aller se balader...
Écrit par : colo | mercredi, 20 février 2013
Allons, allons, elle rêve, la p'tite dame : même en échange de deux pavillons, personne ne voudra de ce troc !...
Écrit par : Topa | mercredi, 20 février 2013
Envie forte également, surtout pour me rapprocher des cinémas et des théâtres. Mais il fait si beau aujourd'hui sur ma colline que l'idée recule à la vitesse de l'éclair.
Écrit par : Zoë Lucider | mercredi, 20 février 2013
Les vielle pierre on une ame, et ç'est cela qui n'as pas de prix ;-)
Écrit par : Gilsoub | mercredi, 20 février 2013
Qui s'habitue à l'autre ? La maison ou ses habitants ?
Écrit par : Yves | mercredi, 20 février 2013
Les commentaires sont fermés.