vendredi, 20 septembre 2013
Disparitions / Disappearances
Du noir au blanc, de l'obscurité à la lumière, en quatre-vingt-dix-neuf jours, Alain Korkos creuse une galerie de quatre-vingt-dix-neuf portraits d'hommes et de femmes déportés à Auschwitz, sur son site Disparitions / Disappearances.
Emotion, les mots sont inutiles.
J'aime à croire qu'avec ce projet, Alain Korkos rend aussi hommage à Georges Perec et son roman La disparition, écrit sans "e", sans "eux".
Quatre-vingt-dix-neuf jours, avec eux.
07:24 Publié dans PICTURA, ROMAN | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : alain korkos, disparitions, la disparition, georges perec | Facebook |
Commentaires
Merci pour le lien et merci pour leur mémoire.
Écrit par : christw | vendredi, 20 septembre 2013
Merci pour le lien, et merci à Monsieur K.
Mais que doit-on faire aujourd'hui pour le devoir de mémoire? Et comment faire cesser les crimes contre l'humanité? et les déplacements de peuples entiers au nom d'intérêt(s) particulier(s)?
Pourquoi l'humanité n'a pas encore compris?
Écrit par : Lolotte | vendredi, 20 septembre 2013
Émotion partagée. Merci à tous les deux.
Écrit par : Colo | vendredi, 20 septembre 2013
Émouvantes images. Je pars à la découverte ce cet univers.
Écrit par : Tmor | vendredi, 20 septembre 2013
Il y a tant et tant de disparus et d'apparus chaque jour. Cette époque était horrible pour l'Europe. Elle est horrible ailleurs et elle pourrait le redevenir pour nous.
Écrit par : Zoë Lucider | vendredi, 20 septembre 2013
Nous nous tenons tous en un fragile équilibre et nous sentons bien qu'il ne faudrait pas grand chose en plus pour que ça bascule.
Écrit par : la bacchante | samedi, 21 septembre 2013
quand je vois des images d'enfants arrachés à leur mère entre autres , mon corps se vide tout entier. quand je pense que des jeunes font encore ce salut à ce fou et beaucoup
l'homme ne tire jamais leçon de son passé.
Écrit par : telos | samedi, 21 septembre 2013
C'est une éternel recommencement. Pourtant quand on regarde en arrière, on se dit:"comment ont-ils pu faire ça?"
Écrit par : la bacchante | samedi, 21 septembre 2013
Mémoire vive...
Écrit par : Topa | samedi, 21 septembre 2013
Oui, que la mémoire vive.
Écrit par : la bacchante | samedi, 21 septembre 2013
Les commentaires – et réponses – précédents disent bien la nécessité de raviver sans cesse cette mémoire.
En choisissant le dessin, Korkos donne – redonne – vie à ces hommes et femmes.
Écrit par : Yves | samedi, 21 septembre 2013
Même sans cesse, ce n'est pas assez.
Écrit par : la bacchante | dimanche, 22 septembre 2013
L'Histoire a la mémoire courte...
Tiens, je vais me refaire Les citronniers, le film d'Eran Riklis.
Écrit par : Laurent | samedi, 21 septembre 2013
Du même réalisateur, as-tu vu Zaytoun?
Écrit par : la bacchante | dimanche, 22 septembre 2013
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