samedi, 12 décembre 2015
Du souffle dans les mots (fin)
Follia continua !, Cent quatre, Paris
Dernier jour du calendrier du "pendant"
La COP21, c’est fini. Un accord aurait été trouvé pour ne pas dépasser le 1,5° de réchauffement climatique. Tous les responsables qui tiennent notre planète entre leurs mains se sont-ils quittés l’arme à l’œil ?
La radio, elle, revient en continu sur les Régionales, tente de disséquer le vote nationaliste. La République ressemble à cet homme mort dans le tableau de Rembrandt, écartelé, éventré, terrain d’expérimentation pour une horde de scientifiques. Chacun y va de sa leçon d'anatomie.
Pour retrouver un peu de tranquillité, je pars bosser à vélo le matin parce que le soleil continue de s’offrir en partage au dessus de l’eau.
Cet étrange aveuglement, François Emmanuel, in Du souffle dans les mots
"Tout conscients que nous sommes nous poursuivons pourtant notre mode de vie comme si de rien n'était. Il est vrai que cette sombre perspective peut nous paraître lointaine encore, reculée dans le temps, alors que la ligne de notre horizon s'est insidieusement rapprochée, que les valeurs de lignée, de transmission aux générations suivantes, se sont estompées au profit d'une temporalité plus immédiate. Et, sur l'écran lumineux, omniprésent, innombrable, qui construit bon an mal an notre entendement du monde, déferlent quantités d'autres scènes, plus proches, plus violentes, plus spectaculaires. (...)
Dans un monde où l'interdépendance, l'extraordinaire intrication des liens réduit le pouvoir de chacun, les élus politiques ont un espace d'influence et d'action plus important que les autres. Puissent-il, puissiez-vous, faire évoluer la conscience commune. (...) La vie parce qu'elle est fragile, imprévisible, éphémère, parce que nous avons tout pouvoir sur elle, la vie nous est plus que jamais précieuse."
19:59 Publié dans ESPACES DES CRIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : du souffle dans les mots arthaud, cent quatre | Facebook |
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