mercredi, 11 janvier 2017
Biffure 8
Forêt de la Londe, janvier 2017
Je dédie cette 8ème biffure à D.
J'ai osé lui dire samedi que je renonçais à aller à l'atelier d'écriture de ce mercredi au Havre. Mes arguments tenaient la route pourtant avec leur liste de "trop": trop loin, semaine trop chargée, météo trop brouillardeuse. Je me suis pris un savon. Avec tendresse et humour, mais un savon quand même. J'ai donc renoncé à ne pas aller à l'atelier d'écriture sur Boule de Suif avec les Boloss des Belles Lettres. Je suis à l'heure qu'il est dans la twingo aubergine de D. et je dois même me dire que c'est une bonne chose d'être en partance pour Le Havre.
des lambeaux*
en guenilles
semblaient tranquilles sous le poids
de la défaite
Suif
d'une voix
agonisante
remuait
sous l'uniforme
désespérée
*Mots rescapés des biffures des cinq premiers paragraphes de Boule de suif de Maupassant qui résument étonnamment la nouvelle.
07:53 Publié dans BIFFURES | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Commentaires
Où vais-je trouver dans ma fourbithèque (le mot est de JF Lavaur), le livre de Maupassant pour vérifier que cette biffure contient bien Boule de suif ?
Écrit par : Yves | dimanche, 15 janvier 2017
Magnifique photo! Et étrange coïncidence: les mots Boules de Suif étaient dans le premier rêve de 2017.
Écrit par : Valérie | mardi, 17 janvier 2017
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