dimanche, 04 mars 2018
Contraste
Gent, février 2018
le matin
au passage du pont
elle est notre cadran solaire
sur la chute de ses reins le long de sa cuisse
la ligne de partage de l'ombre et la lumière
tout le jour
battre le pavé gourd
doigts de gel
un café un chocolat
monter au beffroi
les langues du vent
un musée
longer les canaux figés
lipstick sur les lèvres
une troubadour une mort subite
le soir
nue au ponton
elle est là
la main en conque sur son oreille
elle écoute la ligne
de rencontre de la Lys et l'Escaut
l'écho de nos pas fourbus
mais tant de force au coeur
12:22 Publié dans BAL(L)ADE | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : gent | Facebook |
Commentaires
Brrrr, stoïque la belle.
Gent, une ville que j'aime énormément, où je vais dès que je peux.
Écrit par : colo | dimanche, 04 mars 2018
Nous nous y croiserons peut-être un jour...
Écrit par : la bacchante | dimanche, 04 mars 2018
Gand t'a inspirée ! Brrr. Heureusement les températures remontent.
Écrit par : Tania | lundi, 05 mars 2018
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