lundi, 11 mars 2019
D'un nerf poétique
Les Coquets, février 2019
Le week-end a été mécanique : remplir des bulletins, débiter des copies, remplir des bulletins, débiter des copies, des heures durant. En arriver à préférer le sort d'une des Danaïdes, voire même d'un Sisyphe. Oui prête à échanger ma table de labeur contre un seau percé à remplir ou un rocher à faire tenir en équilibre en haut d'une montagne pourvu que le grand air me fût rendu.
Pourtant quand tout au bout d'une ligne, j'ai lu ça : "Les minutes s'écroulèrent. Elle marchait dans ses pensées d'un nerf triste ", la ligne d'horizon est réapparue.
Presque aussi beau que de la ficelle de paille qui s'entortille comme une crosse de fougère.
22:29 Publié dans LA CLASSE ! | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
Commentaires
Il n'y a pas à dire, avec une phrase comme celle-ci, un beau voyage commence ;)
Écrit par : gballand | mardi, 12 mars 2019
Il n'y a pas à dire, avec une phrase comme celle-ci, un beau voyage commence...
Écrit par : gballand | mardi, 12 mars 2019
Excellent ! Bon courage, la bacchante. Ici le vent froid et la pluie rendent le grand air plutôt désagréable ces derniers jours.
Écrit par : Tania | mercredi, 13 mars 2019
Cette phrase...de quoi faire s'écrouler les piles de copies, et laisser l'imagination faire le reste!
Écrit par : colo | samedi, 16 mars 2019
Écrire un commentaire