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samedi, 31 mai 2014

Dardennesque

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Il est quelques réalisateurs dont je ne manquerai à aucun prix le dernier film. Dès le premier jour de sortie. Sans lire aucune critique au préalable. En une confiance absolue. Les frères Dardenne font partie de ceux-là.
Il est quelques réalisateurs dont je revois l'intégralité des films après avoir vu leur petit dernier. Après deux jours et une nuit, j'ai donc sorti de leur boîte La promesse, L'enfant, Le silence de Lorna et Rosetta. J'ai réservé à la médiathèque Le garçon au vélo et ai grimacé en découvrant que Le fils n'y est qu'en cassette video.
Chez les Dardenne, les routes sont périphériques et lacérées par le passage des voitures. Elles longent une rivière ou une forêt. Les traverser se fait toujours au pas de course.
Chez les Dardenne, on enfouit souvent dans la terre du menu fretin et autre larcin.
Chez les Dardenne, on choisit d'approcher et de s'éloigner des personnages par de longs plans-séquence. Le dernier referme inévitablement le film "in medias res".