dimanche, 11 novembre 2012
Aujourd'hui pierre à pierre.
Il n'y a rien de plus difficile à consoler qu'un paysage désolé.
Pierre Dac
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On avait construit le bassin, pierre à pierre. Suffisamment large pour déposer autour un nombre conséquent de sièges verts. Suffisamment étroit pour y ressentir quand même une certaine intimité. On avait ajouté des allées d'arbres. Rectilignes comme si souvent les allées d'arbres dans le jardin public. Alors, pour contrer la droiture de leur reflet dans l'eau, on avait ouvert les jets. On avait aussi cédé à la tentation de poser sur l'autre rive, une statue. Vénus ou Aphrodite, elle serait ce jour-là, pudique. Le regard tourné vers une congénère, là-bas.
Tout avait une place. Il suffisait d'attendre qu'un couple de passants rejoignît la nonchalance des deux fauteuils.
La chance, c'est une question de veine.
Pierre Dac, toujours.
05:44 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : 366 réels à prise rapide, jardin des tuileries | Facebook |