jeudi, 26 juillet 2012
Aujourd'hui manque.
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Aujourd'hui me manque Sumire. Sumire et sa dame blanche à la frontière du réel.
Les amants du Spoutnik, Haruki Murakami
Aujourd'hui me manque Adrien, à côté du réel; pas à côté de la plaque. Cultivateur passionné de son désir, pétrarquiste jusqu'au dernier acte.
Place de la trinité, Alain Monnier
Et puis me manque aussi Paulette ou plutôt tous ceux qui l'entourent -parce que Paulette, elle n'apparaît qu'au dernier chapitre, incognito- en un lieu où il fait bon vivre, Solidarvioc.
Et puis Paulette, Barbara Constantine
Ils ont accompagné ma semaine ardéchoise avec plus de réalité que les Hollandais qui avaient envahi le camping.
Chaque fois, je ne m'y fais pas. Lire c'est accepter d'atteindre la dernière page, un arrière goût dans la bouche, celui d'être au mauvais moment au mauvais endroit. Après la dernière ligne, je range le miroir promené au bord de la marge à contre corps.
Il me faudra un jour les relire, moins goûlument, comme on suçait enfant un bonbon, avec l'illusion de le faire durer jusqu'au bout du jour.
06:49 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : les amants du spoutnik, haruki murakami, place de la trinité, alain monnier, et puis paulette, barbara constantine, 366 réels à prise rapide | Facebook |
Commentaires
Se dire qu'on va les relire lentement, en savourant...et ne (presque) jamais le faire.
Je partage entièrement cette frustration des dernières pages.
Écrit par : colo | jeudi, 26 juillet 2012
Je m'engage à le faire dans la vie suivante.
Écrit par : la bacchante | jeudi, 26 juillet 2012
et si on s'arrêtait avant la dernière page ?
Écrit par : Moucheron | jeudi, 26 juillet 2012
et si on ne regardait pas les films jusqu'à la fin?
Écrit par : la bacchante | vendredi, 27 juillet 2012
les laisser sur un banc...
Écrit par : telos | vendredi, 27 juillet 2012
pour en attraper un autre qu'un passant aurait laissé.
Écrit par : la bacchante | vendredi, 27 juillet 2012
Les commentaires sont fermés.