samedi, 11 août 2012
Aujourd'hui liberté chérie.
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Liberté chérie: je n'aime pas l'adjectif associé au nom. Trop désuet, galvaudé. Je reste là, désappointée, les mots hors de portée. Sur les parois de ma boîte crânienne, ces deux-là ne veulent pas entrer en résonnance. Peut-être faut-il avoir le coeur surplombé de barbelés pour trouver désirable l'expression et encore plus la réalité qu'elle appelle. Peut-être.
Liberté: Le mot seul, désentravé de tout autre. J'aime la litanie de Paul Eluard en une écriture toujours recommencée et le monde pour support.
P.S.: Le monde aujourd'hui insupporterait tout autant le poète qu'il y a soixante-dix ans.
07:25 Publié dans 366 réels à prise rapide | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : 366 réels à prise rapide, paul éluard, liberté | Facebook |
Commentaires
Suis d'accord avec toi pour l'adjectif, ne convient pas du tout au mot qui se suffit à lui -même. Heureusement qu' Eluard est là pour tout remettre en ordre :)
Écrit par : telophase | samedi, 11 août 2012
Désordre poétique.
Écrit par : la bacchante | samedi, 11 août 2012
Se méfier des oxymores :-)
Écrit par : Zoë Lucider | dimanche, 12 août 2012
Les opposés finissent-ils toujours par se rencontrer?
Écrit par : la bacchante | dimanche, 12 août 2012
Et il me vient en mémoire la voix de Dan Sabathie qui chante si bien les mots de Paul Eluard.
Écrit par : ArRi | dimanche, 12 août 2012
Merci. Suis allée écouter. Je ne connaissais pas.
Écrit par : la bacchante | dimanche, 12 août 2012
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