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vendredi, 26 octobre 2012

Aujourd'hui première fois que.

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Il n'y a rien d'inutile en nature, non pas d'inutilité même.
Essais, III, 1, Montaigne

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La première fois que j'ai vu cette carotte, je me suis dis que le coeur pouvait connaître de semblables entrelacements. Compacts, denses, à ne surtout pas agacer du couteau.
Hier soir, j'ai quitté ma colline et suis descendue jusqu'au silence de la Seine. Envie de le remonter à contre-courant, lui aussi. Au moment de passer sous la voie ferrée, le fracas d'un train. Bruits et lumières des compartiments projetés sur l'asphalte. Il y avait dans tout cela une fluidité inutile.

Commentaires

Excellent weekend "Seinique" Madame Bacchante.
Inutile d'emporter ses carottes à Paris!

Écrit par : colo | vendredi, 26 octobre 2012

Je doute que la capitale en produise d'identiques.
Je ne pars pas à Paris, du moins pas aujourd'hui; c'est la Seine qui amène Paris ici.

Écrit par : la bacchante | vendredi, 26 octobre 2012

l'un de mes livres de chevet..je mange des carottes jaune vif et prune sombre..un pur bonheur nature bio

Écrit par : Telle | vendredi, 26 octobre 2012

Les prune sombre qui se prennent pour des betteraves.

Écrit par : la bacchante | vendredi, 26 octobre 2012

Les deux derniers mots du billet me laissent songeur. Cette fluidité est-elle aussi inutile si on on se place du point de vue du voyageur ?

Écrit par : Yves | vendredi, 26 octobre 2012

Je n'ai que le point de vue de la marcheuse à t'offrir.

Écrit par : la bacchante | vendredi, 26 octobre 2012

Son et lumière de Seine.

Écrit par : Tania | vendredi, 26 octobre 2012

puis silence et obscurité.

Écrit par : la bacchante | vendredi, 26 octobre 2012

Mhmmm torturé les carottes un peu comme certain esprits en ce moment ;-) tant qu'il n'y a pas de baton noueux dans le coin...

Écrit par : Gilsoub | vendredi, 26 octobre 2012

Tiens, quand je tape sur ton peudo pour aller voir ce que tu as fait de la contrainte aujourd'hui, voici ce qu'on me répond:
Vous n'avez rien à faire ICI, désolé mais c'est privé...
Bonne journée.

Écrit par : la bacchante | vendredi, 26 octobre 2012

les fanes restent dressées, c'est le sous terrain qui se complique, quelque chose de très humain.

Écrit par : thé âche | vendredi, 26 octobre 2012

Dire le lieu de passage de l'enchevêtrement des carottes aux fanes.

Écrit par : la bacchante | vendredi, 26 octobre 2012

Les commentaires sont fermés.