vendredi, 09 novembre 2012
Aujourd'hui hommes et femmes.
223/366
Le sermon sur la chute de Rome de Jérôme Ferrari, goncourtisé.
Dans les jours qui viennent, vous allez en lire tant et plus des critiques littéraires qui vont essayer de parler du bistrot corse, des hommes et des femmes qui s'y arrêtent pour projeter, de leur chute inévitable.
Vous aurez l'embarras du choix. Les qui auront trouvé un chemin et s'y promèneront comme sur une avenue. Les qui heurteront les parois de leur propre labyrinthe et qui clameront que cette oeuvre-là résiste. Les qui la presseront comme un citron et brandiront la pauvre écorce, victorieux. Les qui l'empaquetteront avant de passer à la suivante.
Je ne me prêterai pas à ce jeu. J'aurai bien trop peur de ne pas réussir à rendre au roman les frémissements tremblés qui m'ont traversée à sa lecture. Je déposerai seulement ici un lien: l'auteur y parle de son roman, avant tout ce chambardement.
Quant à moi, je retourne à la lecture de Où j'ai laissé mon âme.
05:28 Publié dans 366 réels à prise rapide, ROMAN | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : 366 réels à prise rapide, le sermon sur la chute de rome, jérôme ferrari, où j'ai laissé mon âme | Facebook |
Commentaires
Si son œuvre le mérite, Jérôme Ferrari finira bien par résister au prix qui l'accable.
Écrit par : Yves | vendredi, 09 novembre 2012
Oh que oui, elle résistera. J'ai fini hier soir la lecture de Où j'ai laissé mon âme. Tremblements.
Écrit par : la bacchante | vendredi, 09 novembre 2012
Merci, je me méfie des Goncourt, donc si tu dis que celui-ci est bon, je vais faire un effort :-)
Écrit par : Zoë Lucider | vendredi, 09 novembre 2012
Et bien non, je ne vais rien lire de toutes ces critiques et le cas échéant, je choisirai de lire le roman de Ferrari hors tumulte !
Écrit par : K | vendredi, 09 novembre 2012
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