jeudi, 01 août 2013
Autoroutisme
Retour de Poitiers par l'A10 puis l'A28. Montée de la façade ouest. Après Tours, la circulation devient fluide, mes pensées un peu moins. Champ de blé divisé. Ca file droit sans anicroche. On regrette de n'avoir pas eu le courage d'emprunter le réseau des départementales. Le regard cherche malgré tout l'accroche d'un détail dans le paysage uniforme. Sur l'asphalte, des traces noires dessinent un rythme sinusal. On se dit que l'électrocardiogramme sur la bande d'arrêt d'urgence est celui d'un type mort. Se concentrer sur les deux voies. Faire abstraction de la marge.
Demain, descente de la façade est, par l'A6. Lyon puis Crest...
05:55 Publié dans BAL(L)ADE | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook |
Commentaires
Je vois que sur l'autoroute tu as réussi à rouler à la même vitesse que le paysage !...
Écrit par : Topa | jeudi, 01 août 2013
Il lui est arrivé de me doubler.
Écrit par : la bacchante | jeudi, 01 août 2013
l'autoroute a une écriture très ésotérique. quelques fois mieux vaut de ne pas lire.
Écrit par : thé âche | jeudi, 01 août 2013
L'autoroute, un oracle moderne?
Écrit par : la bacchante | jeudi, 01 août 2013
C'est comme zigzaguer entre les nuages...
Écrit par : Colo | vendredi, 02 août 2013
Ca aurait été bien utile aujourd'hui sur la façade est!
Écrit par : la bacchante | samedi, 03 août 2013
Le poète :
– Le ciel est par-dessus le toit ouvrant, pas si bleu, ni si calme. Qu'est-ce que je vais foutre de ça ? Ça ne rime à rien !
Écrit par : Yves | vendredi, 02 août 2013
Et moi donc!
Écrit par : la bacchante | samedi, 03 août 2013
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