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samedi, 23 novembre 2013

Que reste-t-il d'un spectacle...

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Samedi 16 novembre, Cirque Théâtre d'Elbeuf: Opus, Compagnie Circa et Quatuor Debussy

 

 

Article-denis-lavant.jpgMardi 19 novembre, Théâtre les Chalands: Faire danser les alligators sur la flûte de pan, Denis Lavant

 

 

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Jeudi 21 novembre, le Moulin: Enzo Enzo chante Marie Nimier

Semaine spectaculaire de soir en soir et cette interrogation inévitable: que reste-t-il d'un spectacle après qu'on l'a vu? Des images fugitives, des tremblements intérieurs, des émerveillements bouche bée et soi devant la scène à nouveau vide, soi peut-être transformé, un je-ne-sais-quoi d'imperceptible. On en parle avec ceux qui étaient dans la salle. L'indigence des mots mais l'étincelle nouvelle allumée dans le regard.
On aimerait trouver des verbes si puissants qu'ils se feraient chair pour une fois. On les placerait ici et apparaîtraient alors quatorze corps désarticulés jusqu'à l'invraisemblable et un quatuor, Louis-Ferdinand Céline, celui de Voyage au bout de la nuit et celui de Rigodon, et une femme pétillante qui laisse sa voix glisser sur les mots d'une autre femme...

Commentaires

Nous tenons tous un journal intérieur qui n'est pas écrit: c'est la mémoire de nos émotions.

Écrit par : Laurent | samedi, 23 novembre 2013

La mémoire de la beauté offerte à nos yeux, aussi.

Écrit par : la bacchante | dimanche, 24 novembre 2013

Il reste la dilatation de notre être exposé à et explosé par la beauté. Sans ces moments d'expansion, nous finirions tout ratatinés.

Écrit par : Zoë Lucider | samedi, 23 novembre 2013

"Des moments d'expansion": tes mots vont à l'essentiel.

Écrit par : la bacchante | dimanche, 24 novembre 2013

Il en reste au moins les belles phrases qu'ils vous suggèrent.

Écrit par : christw | dimanche, 24 novembre 2013

Que peuvent les mots?

Écrit par : la bacchante | samedi, 30 novembre 2013

tout vient peupler notre théâtre, où nous sommes tous les rôles de comédien à roadie, costumes et musiques. @ +

Écrit par : thé âche | dimanche, 24 novembre 2013

Dans ce théâtre-là, qui est assis de l'autre côté du 4ème mur?

Écrit par : la bacchante | samedi, 30 novembre 2013

Je vois des spectacles en création, de l'idée première à la proposition finale. J'assiste à des filages, chaque fois différents. J'en fais des dessins, des photos... et j'ai toujours la même difficulté à mettre des mots, donner envie de partager les émotions.

Écrit par : Yves | lundi, 25 novembre 2013

Tes dessins trouvent les traits pour porter tes émotions.

Écrit par : la bacchante | samedi, 30 novembre 2013

Un ado m'expliquait ce qu'est le 4D.
Serait-ce une possibilité de garder vivants ces spectacles, de les revivre, de les partager?

Écrit par : Colo | lundi, 25 novembre 2013

Il manquerait le face à face.

Écrit par : la bacchante | samedi, 30 novembre 2013

Bonjour,
En effet il en reste des images, des sensations indicibles. Une camarade metteur(se) en scène a donné comme nom à sa cie l'ineffable. Je trouve ça bien trouvé. Et en effet l'après scène pour ceux qui sont dessus c'est aussi quelque chose de particulier.
@ bientôt.

Écrit par : Tmor | jeudi, 05 décembre 2013

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