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dimanche, 23 mars 2014

Littoral littéraire (3)

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En attendant que les précipitations cessent de perturber la Normandie, retour sur des jours lumineux.
Escapade avec mon morveux jusqu'à Trouville pour mon projet Littoral littéraire. Les badauds, ce jour-là, ont croisé un curieux duo: elle, Lumières normandes à la main et lui, skate sous un bras et matériel photo à l'épaule.
Nous cherchions où Monet avait posé son chevalet pour peindre ses tableaux Plage à Trouville et L'hôtel des Roches Noires. 

littoral littéraire, trouville, monet
Monet, Plage à Trouville

La légèreté de l'ombrelle s'est volatilisée, les planches se sont éloignées et les lampadaires imposent des verticales sans élégance.

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Claude Monet, L'hôtel des Roches Noires à Trouville, 1870, Musée d'Orsay

L'hôtel des Roches Noires a perdu son vis-à-vis, celui des réverbères et des drapeaux. Volets fermés, il attend. Le visage d'une nouvelle locataire qui poserait ses bagages pour écrire la mer.

trouville roches noires.jpg

Commentaires

En retrouvant régulièrement le littoral belge, j'éprouve la même sensation de ne pas retrouver celui du passé comme vous celui du peintre ou des anciens palaces vue sur mer.

C'est, je crois bien, l'adolescence insouciante que je ne retrouve plus dans les lieux éteints.

Écrit par : christwchristw | lundi, 24 mars 2014

A une différence près: je n'ai pas connu le littoral de Monet!

Écrit par : la bacchante | mardi, 25 mars 2014

Avez-vous retrouvé la petit boutique de souvenirs ? Là où Monet a acheté les cartes postales dont il s'est inspiré pour peindre ses toiles de retour à la maison.

Écrit par : Yves | lundi, 24 mars 2014

La carte postale serait née en 1870, la même année que le tableau L'hôtel des Roches Noires. Faut-il y chercher un rapport de cause à effet?

Écrit par : la bacchante | mardi, 25 mars 2014

Oh, belle allure. Les photos, les cadrages sont très réussis, merci au photographe. On joue à Trouville au jeu des six erreurs : la plage est plus haute, les jolis escaliers ont disparu, et les arbres, et les drapeaux ! La fée électricité est ici fort raide et fort hautaine pour autoriser la lecture sur les bancs publics.

Écrit par : Tania | lundi, 24 mars 2014

Pour la lecture sur les bancs publics, il aurait été plus judicieux, lumineux de placer la fée derrière les dits bancs.

Écrit par : la bacchante | mardi, 25 mars 2014

C'est une belle quête en tous cas...
Bonne continuation.

Écrit par : Topa | mardi, 25 mars 2014

Merci!

Écrit par : la bacchante | mercredi, 26 mars 2014

En découvrant ce projet, je me suis souvenu de "Paysages insoumis" de Thierry Girard, qu'on peut retrouver là:
http://www.thierrygirard.com/artworks/limousin/pages-limousin/Limousin-grille.htm

Ne me demande pas pourquoi, la trace peut-être... En tout cas, j'attends la suite de la Bacchante mène l'enquête.

Écrit par : Laurent | mardi, 25 mars 2014

Merci pour le lien. Les paysages devraient cultiver un peu plu leur insoumission.

Écrit par : la bacchante | mercredi, 26 mars 2014

mes grands parents habitaient Villers sur mer. je connais bien ce coin..merci..

Écrit par : telos | mercredi, 26 mars 2014

Villers: quels auteurs ont choisi ce lieu de villégiature?

Écrit par : la bacchante | mercredi, 26 mars 2014

Ah, bravo à vous deux!
Il est fort intéressant de constater qu'on se protégeait plus du soleil en ce temps-là...une époque sage.

Écrit par : Colo | jeudi, 27 mars 2014

Oui, ils prenaient soin de se mettre sous l'ombre.

Écrit par : la bacchante | jeudi, 27 mars 2014

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