mardi, 09 août 2016
Pêche à la ligne
San Gimignano, Juillet 2016
Quand je laisse les jours toscans remonter un à un à la surface de ma mémoire pour tenter ensuite de les redescendre au fil de l'écriture, c'est la douceur des courbes qui apparait. Courbe des collines et des ogives, courbe du linge qui sèche aux fenêtres et qu'arrondit le souffle du vent, courbes des verres en cul de bouteille, courbe des arbres qui déposent leur ombre sur l'ocre des façades à la fin du jour, courbe de la Piazza dell' Anfiteatro, courbe de la Via Capassi, juste avant d'arriver à El Nido.
Alors va savoir pourquoi ce matin ce ne sont que des lignes, noires ou vertes, que j'ai pêchées dans la photothèque !
Par esprit de contradiction ? Peut-être.
© Pili Vazquez
San Gimignano, Juillet 2016
Parce qu'elles créent de nouveaux Chemins parallèles ? Pourquoi pas.
© Pili Vazquez
San Gimignano, Juillet 2016
Ou serait-ce parce qu'aucun point ne les limite ?
San Gimignano, Juillet 2016
21:59 Publié dans BAL(L)ADE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toscane, san gimignano | Facebook |
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