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samedi, 18 juillet 2009

HOLOTHURIE

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Ce matin, avant d'aller courir sur les bords de Seine, je me suis échauffée avec une balade sur les blogs.
Première étape: chez Frasby, on y parle ce jour de bichons qui sont restés coincés dans le gosier à cause du regard insistant d'une statue désobligeante. La Lyonnaise estime peut-être que la Normande mange des bichons tous les matins au petit déjeuner. Vite, vite, un tour chez mon vieux Bob qui m'affirme que le bichon, abréviation de barbichon, est un chien d'appartement au nez court et au poil long. Effectivement très indigeste...
Deuxième étape: chez Chevillard, je suis allée goûter les aphorismes du jour. Je vous en ai même ramené un.
"Il possède tout l’équipement technologique de l’homme moderne, rien ne lui manque, mais pour le reste : une holothurie."
Cette fois-ci, j'étais bien décidée à ne pas importuner encore une fois Bob. J'ai sorti mes réflexes étymologiques pour venir à bout de ce mot gréco-grec et en arrivait donc à cette conclusion qu'il devait s'agir d'une capacité d'être tout -holo- recouvert d'encens -thurie.  "Thurie", ce mot-là, je ne l'ai jamais oublié depuis que mon grand-père m'avait confié que gamin, il était thuriféraire. Le mot avait sonné étrangement alors, appelant à lui Lucifer.
Troisième étape ludique: chercher ce que devenait l'holothurie chez les Portugais -allez savoir pourquoi je ne suis pas plutôt allée faire un tour dans les Balkans. Là-bas, cela correspond au bicho do mar.
L'heure de partir a sonné alors que j'en déduisais que ce que mangeait Frasby était de l'holothurie...